
#pierres lyriques
Théâtre musical
Femmes !
Chansons réalistes et autres frivolités
Presse d' époque

Avec Laetitia Ithurbide, François Ithurbide, Damien Guille.
Conception et écriture : François Ithurbide
Programme
Moi j'tricote (Michel Emer)
J'suis nerveuse (Raymond asso / Claude Valery)
Dure de la feuille (Goergius / Gaston Claret)
Fleur d'innocence (Blondelet - Baumaire / Paul Henrion)
La foule (Michel Rivgauche / Angel Cabral)
Filles d'ouvriers (Jules Jouy)
Sous la blafarde (Berger-Foucher / Daniderff)
À la dérive (Agel Leon - Ronn Emile / Daniderff)
L'étrangleuse d'enfants - Jeanne Weber, l'ogresse de la goutte d'or (Marius Rety / Adolphe Gauwin)
La coco (Edmont Bouchaut / Gaston Ouvrard)
Les blouses blanches (Michel Rivegauche / Marguerite Monnot)
La môme catch-catch (Maurice Vandair / Maurice Alexander)
Adoré de Philomène (Louis Bousquet / Henri Mailfait - Nazelle)
Tel qu'il est (Charles Cachant / Maurice Alexander)​​​​​​​
Les filles ont une âme (Maurice Aubret / Hippolyte Ackermans)
L'amour des hommes (Géo Koger / Vincent Scotto)
Où sont tous mes amants ? (Maurice Vandair / Charlys)
La revanche des femmes (René Esse / Emile Spencer)
Elle pique à la mécanique (Ferdinand-Louis Bénech / Désiré Berniaux)
Madame (Juliette Nourredine)
La faute à Eve (Anne Sylvestre)
L'éternel féminin (Juliette Nourredine)
Julie si tu voulais (Géo Koger / Gaston Ouvrard)
La femme fatale (Georgius - Bertal-Maubon / Vincent Scotto)
La Joconde (Paul Braffort / Barbara)
Wolfgang et moi (Françise Mallet-Jorris / Marie-Paule Belle)
Une sorcière comme les autres (Anne Sylvestre)
Le temps des cerises (Jean-Baptiste Clément / Antoine Renard)
La Périchole (Henri Meilhac - Ludovic Halevy / Jacques Offenbach)
Laetitia Ithurbide, mezzo-soprano

Violoniste de formation, diplômée en Musicologie, en art-thérapie moderne et en Administration et Production du Spectacle Vivant, Laetitia Ithurbide débute le chant avec Mady Mesplé et obtient un premier ​prix de chant au Conservatoire National de Région de Saint-Maur. Elle est lauréate de nombreux concours (Concours d'Opérette de ​Marseille 2007, Marmande 2004, Clermont-Ferrand 2003, Vivonne 2002,...).
Dotée d'un grand sens théâtral, d'un amour du jeu et de la scène, c'est tout naturellement qu'elle oriente sa carrière vers le théâtre musical, et notamment l'opérette.
Elle chante plus de ​cinquante fois le rôle d'Ernestine (Monsieur Choufleuri restera chez lui... d'Offenbach) et obtient un grand succès dans le rôle de Toto, pour la ​recréation de l'ouvrage Le château à Toto d'Offenbach. Cette production a fait l'objet d'un enregistrement discographique. Elle interprète ​également Eurydice/Cupidon (Orphée aux Enfers), Catherine (Pomme d'Api), Gabrielle (La Vie Parisienne), Oreste (La Belle Hélène), ​Wanda (La Grande Duchesse de Gerolstein), Alexis (L’ Île de Tulipatan) aux Opéras de Rouen, Saint-Étienne et Besançon, mais aussi ​Agathe ​(Véronique), Héloïse (Véronique) au Théâtre du Châtelet, Sylviane Bogdanovich (La Veuve Joyeuse) à l'Opéra Comique, ...
Elle est particulièrement remarquée pour son interprétation de Polly ​Peachum (L’ Opéra de Quat'sous, mis en scène par Laurent Fréchuret), qu'elle chante en tournée en France (CDN de Sartrouville, Théâtre de la Criée de Marseille, L'opéra de Saint-Étienne, etc...).
Elle a chanté sous la direction de nombreux chefs ( Jean-Christophe Spinozi, Jean-Claude Casadessus, Placido Domingo, ​Antonio Florio, Jean-Yves Ossonce, Pascal Verrot, David Charles Abell, Samuel Jean, Claude Schnitzler,...) et a travaillé avec des ​metteurs en scène reconnus (Jérôme Savary, Emilio Sagi, Jean-François Sivadier, Jean-Yves Ruf, Jean-Louis Martin-Barbaz, Robert ​Carsen, Lee Blakeley, Laurent Fréchuret,...).
Afin de perfectionner son rapport au jeu, elle a participé à un stage théâtral sur les Sonnets et Richard III de Shakespeare sous la direction ​de Laurent Fréchuret.​
Elle a enregistré le rôle de la deuxième servante dans l'Amour Masqué de Messager avec l'Orchestre d'Avignon dirigé par Samuel Jean, sous le label Acte Sud.
Sa connaissance de la scène, mêlée à la volonté de connaitre au mieux le monde du spectacle vivant, la conduite à suivre une formation d'Administration / Production, spécialisée dans le spectacle vivant. Elle en sort diplômée en 2015.
Elle est actuellement chargée de la communication, de la diffusion pour l'association "Festival des Pierres Lyriques", ainsi que pour différents ensembles de Jazz ("Aérophone", "Old and new songs") et de musique contemporaine ("Ensemble Regards").
​​Depuis 2018, Laetitia Ithurbide change de voix et explore le répertoire de Mezzo-soprano. La Missa Brevis BWV 235 de Jean-Sébastien Bach, le Gloria de Vivaldi, mais aussi la Messe du Couronnement, le Requiem de Mozart ou encore la Messe Hofkapelmeister de Salieri au Festival des Pierres Lyriques. Elle se spécialise également le répertoire de la chanson française du début du XXème siècle.
François Ithurbide, baryton

Diplômé en Musicologie, 1er prix de clarinette du Conservatoire de Bayonne-Côte Basque, Diplômé du CNR de Bordeaux en Chant (DFE mention TB à l'unanimité et médaille d'or en Art Lyrique), François Ithurbide chante un vaste répertoire de musique sacrée (messes et oratorios de Campra, Bach, Haydn, Mozart, Beethoven, Donizetti, Rossini, Schubert, Saint-Saëns, Puccini, Duruflé, Tippet) et s’affirme à la scène dans les rôles de basse-buffa, notamment dans le répertoire de Rossini et d'Offenbach.
Il participe aussi aux créations du compositeur Jacques Ballue (1999 : Kante Luzea, 2001 : Hommage à Canteloube Cants deü Sud , pour baryton, soprano et orchestre, œuvre dont il a fait l’enregistrement discographique.)
Il crée en 2000 l’Association Pierres Lyriques en Béarn des Gaves, en 2001 le Grand Choeur des Pierres Lyriques qu’il dirige dans le grand répertoire de musique sacrée, et en 2007 le Chœur de Chambre pour, notamment, la Petite messe solennelle de Rossini, le Stabat Mater de Dvorak, le Gloria et le Stabat Mater de Poulenc, les Sept paroles du Christ en Croix de Franck… Il est également chef de chœur des productions lyriques de l'Association Luis Mariano d'Irun.
Il a mis en scène les opéras de jeunesse de Rossini, Les mamelles de Tiresias de Poulenc ainsi que la plupart des grands opéras-bouffes d’Offenbach dans le cadre du Festival des Pierres Lyriques (Orphée aux Enfers, La Périchole, La Belle Hélène, La Grande Duchesse de Gérolstein).
Régulièrement invité en Espagne par l’Association Luis Mariano d’Irun, il a signé depuis 2006 les mises en scène de L’Elisir d’Amore de Donizetti, Sonnambula de Bellini, La Traviata, Rigoletto, Il Trovatore de Verdi , La Bohème de Puccini, Cosi fan tutte de Mozart, Carmen de Bizet, Roméo et Juliette de Gounod, Il Barbiere di Siviglia de Rossini, La Traviata de Verdi (nouvelle production). En 2018 il met en scène Turandot de Puccini, et en 2019 Werther de Massenet, mise en scène dans laquelle il interprète également le Baillis. Il signe en 2021 la mise en scène de Don Giovani de Mozart et assurera celle de La fille du régiment de Donizetti en novembre 2022.Il mettra en scène Madame Butterfly de Puccini à Irun en novembre 2024.
Damien Guille, piano
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Né le 26 novembre 1976, il débute l’apprentissage du piano à l’école de musique d’Orthez (Pyrénées-Atlantiques) à l’âge de 11 ans.
Il étudie ensuite dans les Conservatoires de Bayonne, Pau, Bordeaux et Toulouse et obtient le Diplôme d’Etudes Musicales (Formation musicale, piano et musique de chambre). Il suit un cursus d’harmonie et composition. Il obtient ensuite l’attestation de fin de cycle de perfectionnement en piano ainsi que le Diplôme d’Etat de professeur de piano
Depuis plus de 20 ans il est professeur de piano titulaire à temps plein dans les Ecoles de musique d’Orthez et de Salies-de-Béarn (Pyrénées-Atlantiques).
Damien Guille est pianiste- accompagnateur de plusieurs chœurs dans le Sud-Ouest, notamment ceux des Pierres Lyriques avec lesquels il travaille depuis de très nombreuses années. Depuis 2018, il est également régulièrement invité à jouer dans le spectacle de théâtre musical du Festival des Pierres Lyriques (Et la paix nous fût donnée…, Monsieur Offenbach restera chez lui…).
Compositeur, il a écrit 3 recueils d’ « Etudes expressives » éditées chez Henry Lemoine.
La femme, dans les chansons réalistes, n’est pas la femme ordinaire, celle dont la vie est rangée, fixée à l’avance, de la virginité au mariage puis à la maternité ; la femme d’intérieur, digne, éduquée pour ne pas avoir de vie sentimentale propre, mais dévouée à son mari, ses enfants, son ménage et quelques bonnes œuvres si elle en a les moyens.
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La femme dont il s’agit dans notre évocation vit dans une société injuste où les pauvres sont légion et les riches quelques-uns. Cette femme vit dans la précarité qui la conditionne presque, dès sa naissance, à une vie de misère, victime permanente des hommes qui assurent sa chute depuis la perte de son innocence jusqu’au trottoir où elle devra travailler.
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D’un côté donc, une maison, un mari, des enfants, la religion et la vie sociale ; d’un autre, le taudis, le souteneur, la prostitution, le vol, le crime, la déchéance.
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Mais la femme est secrète. Apparemment résignée à ces lignes de vie tracées à l’avance, elle est un être pensant qui observe, juge et rêve d’une vie différente. Si elle ne revendique pas vraiment encore, dans une grande majorité, une liberté qu’elle pense souvent impossible, elle entretient un monde intérieur fait de douceur, d’amour et d’émancipation. Les plus fortes deviennent suffragettes et revendiquent des droits, les autres s’étiolent peu à peu dans une forme d’inexistence neurasthénique où les rêves sont puissants mais les actes réels avortés.
Notre propos n’est pas de présenter les luttes du féminisme, mais de proposer des portraits-chansons pour illustrer les conditions de vie et les pensées de quelques femmes à certains moments de l’histoire.