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TRAVIATA 
Verdi

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Sabine Revault d'Allonnes, Violetta 

Paul Gaugler, Alfredo

Thomas Dolié, Germont

Laetitia Ithurbide, Flora / Annina

Gaston, NN

Le baron Douphol, NN

Le Marquis, NN

Le docteur, NN

Giuseppe, serviteur de Violetta, NN

Un domestique de Flora, NN

Un commissionnaire, NN

Chœur et Ensemble Orchestral des Pierres Lyriques

Direction des Chœurs : François Ithurbide

Direction Musicale : Samuel Jean

La traviata est un opéra en trois actes de Giuseppe Verdi créé le 6 mars 1853 à La Fenice de Venise sur un livret de Francesco Maria Piave d'après le roman d'Alexandre Dumas filsLa Dame aux camélias (1848) et son adaptation théâtrale (1852).

Victime d'une distribution défaillante, l'œuvre s'est heurtée, lors de sa création, à l'incompréhension du public, dérouté par un drame romantique au caractère intimiste, privé de la distance héroïque traditionnelle et servi par un réalisme musical inaccoutumé. Mais, reconnue à sa juste valeur dès les représentations suivantes, La Traviata est devenue au xxe siècle l'une des œuvres les plus jouées dans les opéras de par le monde. L'œuvre de Verdi a bénéficié du talent d'interprètes exceptionnels comme Maria Callas et Renata Scotto qui savaient allier prouesses vocales et qualités dramatiques, ou comme plus récemment Anna NetrebkoPretty Yende ou Lisette Oropesa.

Œuvre parmi les plus célèbres du répertoire, elle fait partie, avec Rigoletto (1851) et Il trovatore (1853), de la « trilogie populaire » qui a conféré à Verdi, de son vivant, une gloire internationale incontestée.

L’action se déroule à Paris et dans ses environs autour de 1850 (en août pour le premier acte, janvier pour le deuxième et février pour le troisième).

Alfredo Germont, jeune homme issu d'une bonne famille provençale, tombe amoureux d’une courtisane en vue, Violetta Valéry, lors d’une soirée privée à Paris. Sincèrement amoureuse, Violetta abandonne son métier et se donne sans réserve à Alfredo. Cependant, monsieur Germont, le père d'Alfredo, au nom de la respectabilité bourgeoise, obtient d'elle qu'elle rompe avec son fils. Violetta écrit alors une lettre de rupture à Alfredo sans dévoiler le motif réel de sa décision. La maladie mortelle (la tuberculose) dont elle était déjà atteinte, reprend alors de plus belle. Un mois plus tard, Alfredo apprend de son père que Violetta n’a jamais cessé de l’aimer, et qu'elle a sacrifié son amour à la réputation de son amant. Saisi par le remords, il accourt à son chevet, mais trop tard : épuisée par la maladie, Violetta meurt dans ses bras.

Argument

Acte I

Le prélude installe d'emblée le climat pathétique de l'opéra. Le rideau se lève sur un salon dans un hôtel particulier à Paris. Pour s'étourdir, Violetta Valéry, courtisane célèbre, donne une fête. Tous ses amis sont réunis autour d'elle, à commencer par son protecteur et amant en titre, le baron Douphol. Au cours de cette fête, Gaston, un admirateur lui présente un de ses amis venu de province, Alfredo Germont. Après que tous les invités, Alfredo en tête, ont porté un toast à la joie de vivre (c'est le célèbre brindisi : « Libiamo ne' lieti calici (Buvons dans ces joyeuses coupes) »), le nouveau venu déclare sa flamme à Violetta, qui dans le duo qui suit (« Un dì, felice, eterea (Un jour, heureuse, sublime) ») se laisse tenter par l'espoir d'un amour véritable, avant de rejeter cette perspective irréaliste, - une fois restée seule, dans le célèbre grand air qui clôt ce premier acte «È strano ! È strano !... / Ah, fors'è lui che l'anima... / Follie, Follie ! Delirio vano è questo ! ...» (« C'est étrange ! C'est étrange ! ... » / « Ah, peut-être qu'il est celui que [mon] âme ... » / « Folies ! Folies ! Ce n'est qu'un vain délire ! ... »).

Acte II

Alfredo et Violetta se sont installés dans une villa, près de Paris et vivent le parfait amour, quand Alfredo apprend par Annina, la femme de chambre, que Violetta est obligée de vendre meubles et bijoux pour subvenir à leurs dépenses personnelles. Il se rend donc à Paris pour payer les dettes de Violetta.

Restée seule, Violetta reçoit la visite inattendue du père d'Alfredo, Giorgio Germont. Monsieur Germont, en vrai « père noble » du drame romantique, reproche à Violetta d'entretenir une union immorale avec son fils, et regrette que cette aventure jette le discrédit sur toute sa famille, en empêchant notamment le mariage de la jeune sœur d'Alfredo avec un homme d'une famille distinguée, qu'on devine assez conservatrice. Il l'accuse également de pousser Alfredo à la dépense. Il joue ainsi sur le désir de reconnaissance de la « fille » qu'est de toutes façons à ses yeux Violetta, précisant cruellement qu'une liaison entre personnes de milieux si différents ne pourra jamais être couronnée par un mariage. Il lui demande donc de renoncer à cette liaison. Cédant à ces injonctions, Violetta fait remettre sa lettre de rupture à Alfredo, et part rejoindre les invités de la fête que donne Flora, son amie, à Paris.

Alfredo se rend aussi à cette fête à laquelle Violetta se présente accompagnée du Baron Douphol. Après avoir insolemment gagné au jeu, Alfredo rappelle les invités dans le salon et jette l'or qu'il vient de gagner, par terre devant Violetta. Les invités sont scandalisés par son geste. Giorgio Germont survient à propos pour condamner à son tour la goujaterie de son fils.

Acte III

Violetta en proie à une rechute de son mal est soignée par Annina dans son appartement parisien surveillé par les créanciers. Elle relit la lettre de Giorgio Germont, qui lui révèle qu'il a tout avoué à son fils, et qui lui annonce qu'Alfredo viendra lui-même lui rendre visite. Pendant qu'au-dehors retentit la joie du carnaval, Violetta tourne le dos à son passé de pécheresse, en attendant le retour d'Alfredo, l'homme qu'elle n'a jamais cessé d'aimer (« Addio del passato (Adieux au passé) »). Mais à peine ce dernier se fait-il annoncer (« Parigi, o cara (Paris, ô ma chérie) »), qu'elle meurt à bout de forces dans ses bras.

Sabine Revault d'Allonnes, Violetta

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Sabine Revault d'Allonnes débute son parcours musical sur l'île de la Réunion par l'étude du violon. Par la suite elle étudie en France et en Angleterre, auprès d’Alexis Galpérine et de Norbert Brainin, premier violon du quatuor Amadeus. Après avoir obtenu son DEM de violon ainsi qu'un premier Prix de musique de chambre au CNR de Boulogne-Billancourt, elle décide de s’orienter vers le chant et finit par s’y consacrer entièrement. Elle obtient un DEM au CNR d’Aubervilliers dans la classe de Daniel Delarue. Elle remporte successivement les premiers prix d’opéra, de mélodie française et d’opérette au Concours International de Chant de Marmande, en 2007 et en 2009. Elle suit également les master-class de Leontina Vaduva, Ruggiero Raimondi, Annick Massis.

Sa voix corsée au médium et graves chaleureux lui permet d'aborder Mozart, le bel canto, et aussi, avec une affinité particulière, l'œuvre de Richard Strauss. Elle s'est produite sur de nombreuses scènes françaises dans divers rôles : Violetta (La Traviata), Mimi (La Boheme), Donna Elvira (Don Giovanni), Pamina (La Flûte Enchantée), Elettra et Ilia (Idomeneo), Susanna (Le Nozze di Figaro), Elisabetta (Regina d'Inghilterra), Giulietta (Capuletti e Montecchi), Adina (L'Elisir d'amore), Missia Palmieri (La Veuve Joyeuse) et a chanté sous la direction notamment d'Alain Altinoglu, Jean-Christophe Spinosi, Jean-Yves Ossonce, Samuel Jean, Mathieu Romano, Debora Waldman...à l'opéra de Tours, de Reims, de Metz, de Rouen, de Limoges, au festival d'Aix en Provence.

Sa voix de soprano lyrique, souple et malléable s'épanouit également avec une grande liberté d'expression dans l'oratorio ; son répertoire éclectique s’étend d'œuvres très connues (Messe en ut de Mozart, 9ème Symphonie de Beethoven) aux merveilles de compositeurs oubliés (Paladilhe) en passant par des créations (Castérède, Guillard, Stefanelli, Chaillou).

Coté discographie, elle enregistre en 2012, avec Samuel Jean, son premier disque consacré aux mélodies de Jules Massenet qui est unanimement salué par la critique et reçoit un Orphée d’or de l’Académie du disque, pour le label Timpani ; puis un disque autour des mélodies de Gabriel Pierné, avec Thomas Dolié et Samuel Jean ; ainsi que quelques mélodies sur un disque consacré à Antoine Mariotte, accompagnée par Daniel Blumenthal au piano. Elle participe à l’enregistrement du Cœur du Moulin de Déodat de Séverac sous la direction de Jean-Yves Ossonce pour Timpani. Elle enregistre deux disques de mélodies françaises « Bestiaire » et « Invitation aux voyages » avec la pianiste Stéphanie Humeau parus chez Arties Records

Paul Gaugler, Alfredo

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Paul Gaugler se forme au chant lyrique à Strasbourg, sa ville natale et obtient son prix au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris. Perfectionné dans les Académies de Royaumont et Ambronay et auprès de Ludovic Tézier et Viorica Cortez, il est primé aux concours Armel Opera et Vincenzo Bellini. Ténor héroïque, il incarne Radamès dans Aïda et Pollione dans Norma (Opéra national de Chisinau), Don José dans Carmen (Opéra national de Lviv), Faust dans La Damnation de Faust (cover au Festival de Glyndebourne), le rôle-titre Dante (Opéra de Saint-Étienne), Boris dans Katia Kabanova, Grand prix du Syndicat de la Critique (Théâtre des Bouffes du Nord, Paris et tournée), Siegfried dans une adaptation du Ring (Opéra de Reims, Athénée Théâtre Louis-Jouvet, Paris), le rôle-titre des Contes d’Hoffmann (Théâtre de Saint-Dizier), Bacchus dans Ariadne auf Naxos (Royaumont). Avec la compagnie nationale Arcal, il tourne les rôles-titres du Pauvre Matelot et du Journal d'un Disparu. Parmi ses autres rôles : Duca di Mantova, Rigoletto (Opéra de Pilsen, Théâtre National de Szeged), le rôle titre Faust de Gounod (Opéra de Poznan), Harlekin, Der Kaiser von Atlantis (Grand Théâtre d’Aix-en-Provence) ; Tamino, Die Zauberflöte (Palais des Festivals de Cannes), Octavio, L'Europe galante (Festival d’Ambronay et tournée), Heinrich der Schreiber, Tannhäuser (Opéra de Rouen), Brabantischer Edler, Lohengrin (Opéra national de Montpellier), Ganiet, Le Démon et Junger Diener, Elektra (Opéra national de Bordeaux)… Il crée les rôles Selim dans Les Sacrifiées de Thierry Pécou (Arcal, Opéras de Rouen, Massy, Reims…) et Victor dans Guru de Laurent Petitgirard (Opéra de Szczecin). On le retrouve au cinéma, dans la BO du film Ténor. En concert, il chante le Requiem de Verdi et la 9e Symphonie de Beethoven (Opéra de Saint-Etienne), la Petite Messe solennelle (Müncher Symphoniker / Cathédrale des Invalides) ; le Requiem de Dvorak (Philharmonie nationale de Lviv), Threni de Stravinsky (Klangforum Wien / Amphithéâtre Opéra Bastille). Il se produit en récital et gala (Institut de France, Opéra national de Bordeaux, Opéra de Bastia, Victoria Memorial Calcutta, Shanghai Symphony Hall)…

Thomas Dolié, Germont

Thomas Dolié 2 © Julien Benhamou_display.jpg

crédit photo Julien Benhamou

Récompensé d’une Victoire de la Musique Classique dans la catégorie «Révélation artiste lyrique » en 2008, la carrière de Thomas Dolié a tout d’abord pris son essor aux côtés de Peter Brook, à l’occasion de la tournée française puis mondiale de son adaptation de La Flûte enchantée.

Il aborde ensuite les rôles du Comte, de Figaro, de Guglielmo, de Golaud, d’Escamillo, de Ramiro, de Fritz, pour n’en citer que quelques-uns, sur des scènes comme l’Opéra de Paris, l’Opéra de Zurich, le Gran Teatre del Liceu, le Komische Oper de Berlin, l'Opéra de Cologne, l’Opéra Royal de Wallonie, l’Opéra Comique, ou encore les opéras de Bordeaux, Toulouse, Lyon, Strasbourg, Avignon, Versailles.

Accordant autant d’importance à l’incarnation du texte ou des personnages qu’à la musique, Thomas Dolié est régulièrement invité à chanter le répertoire d’oratorio, de Lieder ou d’opéra en version de concert avec orchestre, en particulier auprès du CMBV et du Palazetto Bru-Zane, participant ainsi à la redécouverte du répertoire baroque et romantique français.

On l’a entendu dans L’Enfance du Christ avec l’Orchestre de la Scala de Milan et le Gürzenich Orchester, les Lieder eines farhenden Gesellen de Mahler avec l’Orchestre national Bordeaux-Aquitaine, L’Île du Rêve de Hahn avec le Münchner Rundfunkorchester, L’Heure Espagnole avec le London Symphony Orchestra, Pelléas et Mélisande avec la Deutsche Kammerphilharmonie de Brême, Werther avec l’Orchestre national de Hongrie, Grisélidis avec l’Orchestre de l’Opéra de Montpellier, mais encore la Passion selon Saint-Jean avec le choeur Accentus et Insula Orchestra, la 9ème Symphonie de Beethoven avec l'Orchestre national de Lyon, la Passion selon Saint-Matthieu avec les Musiciens du Louvre, le Requiem de Fauré avec l'Orchestre national de Bordeaux Aquitaine, le Gürzenich-Orchester Köln ou Insula Orchestra, le Requiem de Brahms avec l'Orquestra simfònica de Barcelona i nacional de Catalunya ...

Il a collaboré par ailleurs avec de nombreux ensembles baroques, dirigés par des chefs comme Raphaël Pichon, György Vashegyi, Marc Minkowski, Leonardo García Alarcón, Emmanuelle Haïm, Vincent Dumestre, Hervé Niquet ou Christophe Rousset et donne des récitals avec piano aux côtés d’Olivier Godin, Anne Le Bozec, Susan Manoff …

À noter pour la saison 2023-2024 : Marcello (La Bohème) à l’Opéra de Bordeaux, Der Geisterbote (Die Frau ohne Schatten) à l’Opéra de Toulouse, Spark (Fantasio) à l’Opéra Comique, Escamillo (Carmen) en tournée européenne aux côtés de René Jacobs, Borée (Les Boréades) en tournée européenne avec l’Orchestre national de Hongrie, Prosper (Ô mon bel inconnu) avec le Bayerische Rundkunft.

Thomas Dolié est représenté par l'agence RSB Artists depuis 2009.

Le Chœur de Chambre et l'Orchestre des Pierres lyriques
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Ensemble Orchestral des Pierres Lyriques

Missa brevis BWV235 de J-S. Bach

Le Chœur de Chambre a été créé en 2007 par François Ithurbide pour l’interprétation de la Petite Messe Solennelle de Rossini. Il est composé de 24 à 30 chanteurs issus du Grand Chœur des Pierres Lyriques, des Chœurs du Conservatoire de Pau ou du C.N.R. de Bayonne Côte Basque.

Fonctionnant en sessions mensuelles, le Chœur de Chambre monte deux programmes par an. L’expérience du travail de chœur dans des œuvres du grand répertoire de ces chanteurs confirmés, par ailleurs habitués à chanter et jouer ensembles les parties chorales des spectacles scéniques et des oratorios avec orchestre programmés par le Festival des Pierres Lyriques, a contribué à installer une grande cohésion vocale et musicale, base de la remarquable qualité de cette formation.

Ses récentes prestations dans le Requiem de Mozart, Le Gloria de Vivaldi, le Requiem de Fauré ou encore l'enfance du Christ de Berlioz avec l'Orchestre de Nouvelle-Aquitaine sous la direction de Jean-François Heisser, ont démontré le niveau d’excellence de ce chœur. Désormais, le Chœur de chambre du festival des Pierres Lyriques attire un grand nombre de chanteurs amateurs de tout le département des Pyrénées-Atlantiques désirant pratiquer le chant choral de haut niveau.

L’Orchestre des Pierres Lyriques voit le jour dans une forme réduite (12 musiciens) sous l’impulsion de Samuel Jean en 2022. Il a été créé dans le but de développer les spectacles lyriques, jusqu’alors interprétés avec deux pianos. À partir de 2012, il devient l’Orchestre des Pierres Lyriques. Il est constitué de 45 musiciens, parfois plus selon les œuvres, qui viennent pour la plupart de l’OPPB, du Iparraldeko Orkestra de Bayonne et du CNSMDP.

Samuel Jean, Direction Musicale
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crédit photo Manuel Braun

Chef d’orchestre et pianiste, Samuel Jean est un musicien complet et intéressé par toutes les formes et les styles musicaux. Si l’opéra et la musique symphonique représentent une belle part de son activité, sa curiosité l’amène à collaborer avec des artistes aussi variés que Damon Albarn, Amjad Ali Khan, Juan Carmona, Thomas Enhco, Isabelle George, les Dakh Daughters pour n’en citer que quelques-uns.

Premier chef invité de l’Orchestre National Avignon Provence de 2013 à 2020, il a largement pu y démontrer l’étendue de son répertoire en dirigeant plus de 300 représentations de concerts symphoniques et d’opéras, de Bach à des créations contemporaines. Il a grandement contribué à la reconnaissance de cet orchestre et à sa labellisation Orchestre National, notamment par une implication forte dans les actions culturelles et pédagogiques ainsi que dans sa volonté de développer une politique discographique conséquente, notamment sur la musique française lyrique et concertante de la fin du XIXème siècle et le début du XXème pour des labels tels que Decca, Naive, Klarthe et récemment le Palazetto Bru Zane ou son enregistrement de O mon bel Inconnu de Reynaldo Hahn a reçu un accueil magnifique en France et à l’étranger.

Il a également enregistré pour le label Deutsche Grammophon, le disque « Yes », unanimement salué par la critique, de la soprano Julie Fuchs avec l’Orchestre National de Lille.

 Chef de chant de formation, diplômé du CNSM de Paris, Samuel a dirigé plus d’une cinquantaine d’opéras dans des maisons telles que le Théâtre du Châtelet, l’Opéra Comique, le théâtre Royal de la Monnaie, l’opéra National de Montpellier, l’Opéra National de Bordeaux, l’Opéra de Marseille, le festival d’Aix en Provence, le festival  de Salzbourg…

 Dans le domaine symphonique, Samuel Jean a dirigé des orchestres tels que le Philharmonique de Radio-France, l’orchestre National d’ Ile de France, l’orchestre National Bordeaux Aquitaine, l’orchestre National de Strasbourg, l’orchestre Philharmonique Royal de Liège, au théâtre des Champs-Elysées, à la Philharmonie de Paris, à la Maison de la Radio, Salle Pleyel, festival de le Roque d’Anthéron…

 Pianiste accompagnateur reconnu, Samuel Jean a enregistré deux disques consacrés aux mélodies de Massenet et de Pierné avec la soprano Sabine Revault d’Allonnes et le baryton Thomas Dolié. Il a également récemment accompagné la soprano Véronique Gens et la Mezzo Stéphanie d’Oustrac, ainsi que le trompettiste Romain Leleu avec lequel il collabore depuis plusieurs années.  Il est également un invité régulier du Châtelet Musical Club.

 Samuel Jean  a été de 2005 à 2013 professeur des ensembles vocaux au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et est depuis 2004, le directeur artistique du Festival Pierres Lyriques en Béarn des Gaves.

 C’est la diversité et la curiosité qui jalonnent son parcours depuis 20 ans, oscillant entre opéras et œuvres symphonique du répertoire, créations lyriques ou symphoniques, croisement des musiques, direction d’orchestre et piano, grandes salles ou petits villages et qui font de Samuel Jean un musicien complet et riche de toutes ces expériences.

Il est depuis 2023 directeur de la Cité des Arts de la ville de Lescar.

François Ithurbide, chef de Chœur

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crédit photo Jean Sarsiat

Diplômé en Musicologie, 1er prix de clarinette du Conservatoire de Bayonne-Côte Basque, Diplômé du CNR de Bordeaux en Chant (DFE mention TB à l'unanimité et médaille d'or en Art Lyrique), François Ithurbide chante un vaste répertoire de musique sacrée (messes et oratorios de Campra, Bach, Haydn, Mozart, Beethoven, Donizetti, Rossini, Schubert, Saint-Saëns, Puccini, Duruflé, Tippet) et s’affirme à la scène dans les rôles de basse-buffa, notamment dans le répertoire de Rossini et d'Offenbach.

Il participe aussi aux créations du compositeur Jacques Ballue (1999 : Kante Luzea, 2001 : Hommage à Canteloube Cants deü Sud , pour baryton, soprano et orchestre, œuvre dont il a fait l’enregistrement discographique.)

Il crée en 2000 l’Association Pierres Lyriques en Béarn des Gaves, en 2001 le Grand Choeur des Pierres Lyriques qu’il dirige dans le grand répertoire de musique sacrée, et en 2007 le Chœur de Chambre pour, notamment,  la  Petite messe solennelle  de Rossini, le Stabat Mater de Dvorak, le Gloria et le Stabat Mater de Poulenc, les Sept paroles du Christ en Croix de Franck… Il est également chef de chœur des productions lyriques de l'Association Luis Mariano d'Irun.

Il a mis en scène les opéras de jeunesse de Rossini, Les mamelles de Tiresias de Poulenc ainsi que la plupart des grands opéras-bouffes d’Offenbach dans le cadre du Festival des Pierres Lyriques (Orphée aux Enfers, La Périchole, La Belle Hélène, La Grande Duchesse de Gérolstein).

Régulièrement invité en Espagne par l’Association Luis Mariano d’Irun, il a signé depuis 2006 les mises en scène de L’Elisir d’Amore de Donizetti, Sonnambula de Bellini,  La Traviata, Rigoletto, Il Trovatore de Verdi , La Bohème de Puccini, Cosi fan tutte de Mozart, Carmen de Bizet, Roméo et Juliette de Gounod, Il Barbiere di Siviglia de Rossini, La Traviata de Verdi (nouvelle production). En 2018 il met en scène Turandot de Puccini, et en 2019 Werther de Massenet, mise en scène dans laquelle il interprète également le Baillis. Il signe en 2021 la mise en scène de Don Giovani de Mozart et assurera celle de La fille du régiment de Donizetti en novembre 2022.Il mettra en scène Madame Butterfly de Puccini à Irun en novembre 2024.

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