
#pierres lyriques
Concert du Chœur premier

Programme
Saverio Mercadante : "le sette parole di nostro Signor sulla croce
Antonio Vivaldi : Credo RV91
Charles Gounod : Requiem (extraits)
François Ithurbide directeur musical

Diplômé en Musicologie, 1er prix de clarinette du Conservatoire de Bayonne-Côte Basque, Diplômé du CNR de Bordeaux en Chant (DFE mention TB à l'unanimité et médaille d'or en Art Lyrique), François Ithurbide chante un vaste répertoire de musique sacrée (messes et oratorios de Campra, Bach, Haydn, Mozart, Beethoven, Donizetti, Rossini, Schubert, Saint-Saëns, Puccini, Duruflé, Tippet) et s’affirme à la scène dans les rôles de basse-buffa, notamment dans le répertoire de Rossini et d'Offenbach.
Il participe aussi aux créations du compositeur Jacques Ballue (1999 : Kante Luzea , 2001 : Hommage à Canteloube Cants deü Sud , pour baryton, soprano et orchestre, œuvre dont il a fait l’enregistrement discographique.)
Il crée en 2000 l’Association Pierres Lyriques en Béarn des Gaves, en 2001 le Grand Choeur des Pierres Lyriques qu’il dirige dans le grand répertoire de musique sacrée, et en 2007 le Chœur de Chambre pour, notamment, la Petite messe solennelle de Rossini, le Stabat Mater de Dvorak, le Gloria et le Stabat Mater de Poulenc, les Sept paroles du Christ en Croix de Franck… Il est également chef de chœur des productions lyriques de l'Association Luis Mariano d'Irun.
Il a mis en scène les opéras de jeunesse de Rossini, Les mamelles de Tiresias de Poulenc ainsi que la plupart des grands opéras-bouffes d’Offenbach dans le cadre du Festival des Pierres Lyriques (Orphée aux Enfers, La Périchole, La Belle Hélène, La Grande Duchesse de Gérolstein).
Régulièrement invité en Espagne par l’Association Luis Mariano d’Irun, il a signé depuis 2006 les mises en scène de L’Elisir d’Amore de Donizetti, Sonnambula de Bellini, La Traviata, Rigoletto, Il Trovatore de Verdi , La Bohème de Puccini, Cosi fan tutte de Mozart, Carmen de Bizet, Roméo et Juliette de Gounod, Il Barbiere di Siviglia de Rossini, La Traviata de Verdi (nouvelle production). En 2018 il met en scène Turandot de Puccini, et en 2019 Werther de Massenet, mise en scène dans laquelle il interprète également le Baillis. Il signe en 2021 la mise en scène de Don Giovani de Mozart et assurera celle de La fille du régiment de Donizetti en novembre 2022.
Damien Guille, piano
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Né le 26 novembre 1976, il débute l’apprentissage du piano à l’école de musique d’Orthez (Pyrénées-Atlantiques) à l’âge de 11 ans.
Il étudie ensuite dans les Conservatoires de Bayonne, Pau, Bordeaux et Toulouse et obtient le Diplôme d’Etudes Musicales (Formation musicale, piano et musique de chambre). Il suit un cursus d’harmonie et composition. Il obtient ensuite l’attestation de fin de cycle de perfectionnement en piano ainsi que le Diplôme d’Etat de professeur de piano
Depuis plus de 20 ans il est professeur de piano titulaire à temps plein dans les Ecoles de musique d’Orthez et de Salies-de-Béarn (Pyrénées-Atlantiques).
Damien Guille est pianiste- accompagnateur de plusieurs chœurs dans le Sud-Ouest, notamment ceux des Pierres Lyriques avec lesquels il travaille depuis de très nombreuses années. Depuis 2018, il est également régulièrement invité à jouer dans le spectacle de théâtre musical du Festival des Pierres Lyriques (Et la paix nous fût donnée…, Monsieur Offenbach restera chez lui…).
Compositeur, il a écrit 3 recueils d’ « Etudes expressives » éditées chez Henry Lemoine.
Concert de musique de chambre
artistes Génération SPEDIDAM
Romain Leleu / Mathilde Calderini / Samuel Jean

Programme
-Oskar Böhme : Concerto pour trompette
-Francis Poulenc : Sonate pour flûte et piano
-Claude Debussy : "Syrinx" pour flûte seule
-George Enesco : "Légende" pour trompette et piano
-Gabriel Fauré : Fantaisie pour flûte et piano
-George Gershwin : 3 préludes pour piano (arrangement pour trompette et piano)
-Astor Piazzolla : "Milonga sin palabras" pour trompette et piano
-Ernesto Köhler : "Echo" pour flûte, trompette et piano
Mathilde Calderini
Accueil (mathildecalderini.com)

crédit photo Jean-Baptiste Millot
Jeune flûtiste talentueuse, Mathilde Calderini est lauréate de plusieurs concours : Premier Prix du prestigieux Concours International de flûte de Kobe au Japon, Premier Prix du Concours Buffet Crampon, Prix du Meilleur Jeune Espoir du Concours International de flûte Maxence Larrieu, elle est également nommée Révélation Classique de l'Adami de l’année 2012.
Mathilde Calderini a étudié la flûte auprès de Claude LEFEBVRE au CRR de Paris, puis auprès de Sophie CHERRIER et Vincent LUCAS au CNSM de Paris. Elle s'est ensuite perfectionnée à la Royal Academy of Music de Londres auprès de William BENNETT et Samuel COLES. C'est sous les conseils de Paul MEYER et Eric LESAGE que Mathilde CALDERINI a développé sa passion pour la musique de chambre. Elle est ainsi membre de l’Ensemble Ouranos, quintette à vents à géométrie variable, actuellement en résidence à la Fondation Singer-Polignac ayant remporté le Premier Prix et Prix du Public du Concours International de Musique de Chambre de Lyon.
Née en France, Mathilde mène une carrière à travers l’Europe et l’Asie. Elle mène une carrière de soliste en France avec l’Orchestre National de France, l’Orchestre des Pays de Savoie, l’Ensemble Nouvelles Portées, le Sécession Orchestra, mais aussi en Allemagne avec l’orchestre de la Radio de Stuttgart, en Turquie, avec le Bursa State Symphony Orchestra et en Asie, avec le Tokyo Ensemble, le Hyogo Performing Arts orchestra d’Osaka, le Kobe City Chamber Orchestra, et en tournée en Corée avec le Bucheon Philharmonic Orchestra, l'ensemble MusicaVitae en Suède sous la direction de Wolfgang Schröder...
Mathilde se produit aussi en récital et en musique de chambre notamment au Festival Radio France de Montpellier, au Mozarteum de Salzburg, à la Folle Journée de Nantes, à Musique à l’Empéri, au Festival de Deauville, au Festival de Menton, Festival de Besançon au Festival de Pâques d’Aix-en-Provence, aux Flâneries Musicales de Reims, aux Rencontres Musicales de Calenzana, au Festival Classic à Guéthary, Elle se produit aux côtés de Renaud Capuçon, Nicolas Angelich, Paul Meyer, Edgar Moreau, Aurèle Marthan, Guillaume Bellom, Sylvain Blassel, Agnès Clément, Denis Pascal, Marie Chilemme...
En février 2020, Mathilde est nommée Flûte Solo de l'Orchestre Philharmonique de Radio France.
Mathilde Calderini est soutenue par la bourse de la Vocation du Prix des Neiges et par la bourse du Clos Vougeot.
Romain Leleu
ACCUEIL • Romain Leleu

crédit photo TBaltes_BD
Romain Leleu étudie la trompette au CNSM de Paris. Il y remporte les premiers prix de trompette et de musique de chambre avant de se perfectionner auprès de Reinhold Friedrich à la Musikhochschule de Karlsruhe. Doté d’une grande musicalité, il donne son premier concert en soliste à l’âge de 14 ans et mène depuis lors une brillante carrière de trompettiste soliste. Naviguant entre le répertoire baroque et la création musicale, il inspire de nombreux compositeurs d’aujourd’hui. Il enrichit aussi le répertoire de la trompette avec des transcriptions qui ne s’encombrent d’aucune barrière de style ou d’époque. En 2010, il crée ainsi l’Ensemble Convergences, devenu Romain Leleu Sextet : la subtile rencontre d’une trompette et d’un quintette à cordes avec laquelle il revisite les grands classiques de la musique savante et populaire. À l’été 2020, il fonde enfin le Duo Leleu Brothers avec son frère, le tubiste Thomas Leleu.
Doté d’un jeu lumineux et virtuose et d’une technique imparable, il est nommé Révélation Classique de l’Adami, lauréat de la Fondation d’entreprise Banque Populaire, de la Fondation SAFRAN pour la Musique et du Prix de la Fondation Del Duca de l’Académie des Beaux-Arts. Il est également élu « révélation soliste instrumental » par les Victoires de la Musique Classique et promu Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres.
Il se produit en soliste sur les cinq continents, tant en récital qu’accompagné des plus grands orchestres : du Royal Albert Hall au Théâtre des Champs-Elysées, en passant par la Philharmonie du Luxembourg et le Seoul Arts Center. En musique de chambre, son généreux sens du dialogue trouve écho auprès de Thierry Escaich, Adam Laloum, Ibrahim Maalouf ou encore Frank Braley. Romain Leleu a été professeur de trompette au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon et anime régulièrement des masters class à l’étranger. Il est également directeur de collection aux Editions Gérard Billaudot Paris.
Ses albums séduisent tant les oreilles des critiques que du public. Parmi eux, son enregistrement des grands concertos classiques (Haydn, Hummel, Neruda) qui est récompensé par le Classique d’or RTL, 5 de Diapason, Pizzicato et Resmusica.
Au cours de la saison 2021-22, il sera notamment en concert avec le Stuttgarter Philharmoniker, le Zuger Sinfonietta, et fera ses débuts à la Philharmonie de Essen avec le Essener Philharmoniker. Il sera également en tournée avec le Romain Leleu Sextet dans le programme Face(s) à Face(s). Romain Leleu partagera aussi la scène avec Thierry Escaich dans le programme Vocalises, notamment à la Philharmonie de Bratislava.
Deux disques marqueront enfin l’entrée de Romain Leleu chez Harmonia Mundi : “Move” avec le Stuttgarter Philharmoniker et Marcus Bosch ainsi que le nouvel album du Romain Leleu Sextet.
Samuel Jean
https://www.jean-samuel.com/

crédit photo Manuel Braun
Chef d’orchestre et pianiste, Samuel Jean est un musicien complet et intéressé par toutes les formes et les styles musicaux. Si l’opéra et la musique symphonique représentent une belle part de son activité, sa curiosité l’amène à collaborer avec des artistes aussi variés que Damon Albarn, Amjad Ali Khan, Juan Carmona, Thomas Enhco, Isabelle George, les Dakh Daughters pour n’en citer que quelques-uns.
Premier chef invité de l’Orchestre National Avignon Provence de 2013 à 2020, il a largement pu y démontrer l’étendue de son répertoire en dirigeant plus de 300 représentations de concerts symphoniques et d’opéras, de Bach à des créations contemporaines. Il a grandement contribué à la reconnaissance de cet orchestre et à sa labellisation Orchestre National, notamment par une implication forte dans les actions culturelles et pédagogiques ainsi que dans sa volonté de développer une politique discographique conséquente, notamment sur la musique française lyrique et concertante de la fin du XIXème siècle et le début du XXème pour des labels tels que Decca, Naive, Klarthe et récemment le Palazetto Bru Zane où son enregistrement de Ô mon bel Inconnu de Reynaldo Hahn a reçu un accueil magnifique en France et à l’étranger.
Il a également enregistré pour le label Deutsche Grammophon, le disque « Yes », unanimement salué par la critique, de la soprano Julie Fuchs avec l’Orchestre National de Lille.
Chef de chant de formation, diplômé du CNSM de Paris, Samuel a dirigé plus d’une cinquantaine d’opéras dans des maisons telles que le Théâtre du Châtelet, l’Opéra Comique, le théâtre Royal de la Monnaie, l’opéra National de Montpellier, l’Opéra National de Bordeaux, l’Opéra de Marseille, le festival d’Aix en Provence, le festival de Salzbourg…
Dans le domaine symphonique, Samuel Jean a dirigé des orchestres tels que le Philharmonique de Radio-France, l’orchestre National d’ Ile de France, l’orchestre National Bordeaux Aquitaine, l’orchestre National de Strasbourg, l’orchestre Philharmonique Royal de Liège, au théâtre des Champs-Elysées, à la Philharmonie de Paris, à la Maison de la Radio, Salle Pleyel, festival de le Roque d’Anthéron…
Pianiste accompagnateur reconnu, Samuel Jean a enregistré deux disques consacrés aux mélodies de Massenet et de Pierné avec la soprano Sabine Revault d’Allonnes et le baryton Thomas Dolié. Il a également récemment accompagné la soprano Véronique Gens et la Mezzo Stéphanie d’Oustrac, ainsi que le trompettiste Romain Leleu avec lequel il collabore depuis plusieurs années. Il est également un invité régulier du Châtelet Musical Club.
Samuel Jean a été de 2005 à 2013 professeur des ensembles vocaux au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et est depuis 2004, le directeur artistique du Festival Pierres Lyriques en Béarn des Gaves.
C’est la diversité et la curiosité qui jalonnent son parcours depuis 20 ans, oscillant entre opéras et œuvres symphonique du répertoire, créations lyriques ou symphoniques, croisement des musiques, direction d’orchestre et piano, grandes salles ou petits villages et qui font de Samuel Jean un musicien complet et riche de toutes ces expériences.
Il est depuis 2023 directeur de la Cité des Arts de la ville de Lescar.
Récital lyrique
Musique espagnole
Facundo Muñoz / Samuel Jean
Facundo Muñoz – TENOR (wordpress.com)

Canciones argentinas :
*Canción del carretero (Buchardo)
*Cita (Guastavino)
*Se equivocó la paloma (Guastavino)
*La rosa y el sauce (Guastavino)
Melodía española
*Del cabello más sutil (Obradors)
Zarzuela :
*El guitarrico (Soriano)
*Don gil de Álcala (Penella)
*La leyenda del beso (Soutullo y Vert)
*El huésped del Sevillano (Guerrero)
Ténor hispano-argentin, Facundo Muñoz est diplômé du conservatoire de Cordoue (Argentine) avec le titre de Professeur Supérieur de Chant. Il a aussi une solide formation de comédien, ayant complété son cursus avec une spécialité en techniques théâtres et laboratoire de théâtre dans la même ville. Parmi les rôles abordés en 23-24, on compte Cavaradossi dans Tosca de Puccini, Don Gil dans l'Opéra Don Gil de Alcalá de Manuel Penella Moreno, et Fernando, dans la zarzuela Doña Francisquita de d'Amadeu Vives i Roig.
Il se distingue également dans des rôles tels que Don José dans Carmen de Bizet, Rodolfo dans la Bohème de Puccini, Pinkerton, dans Madama Butterfly de Puccini, Alfredo dans La Traviata de Verdi, Tamino dans la Flûte enchantée de Mozart, …
Dans le style de la zarzuela, il a incarné les rôles de Javier dans Luisa Fernanda de Federico Moreno Torroba, Leandro dans la Tabernera del Puerto de Pablo Sorozába, Gustavo dans Los Gavilanes de Jacinto Guerrero ou encore Roberto dans Bohemios Amadeo Vives.
Facundo Muñoz se produit en Argentine, Colombie, Italie, France, Allemagne et Espagne sur des scènes telles que le Liceo de Barcelona, Teatro antico de Taormina, Auditorium National et Théâtre Royal de Madrid, Campoamor d'Oviedo, Palau de la Música Catalana, Théâtre Métropolitain de Medellín…
Il a travaillé avec des enseignants tels que José Miguel Pérez-Sierra, Guerasim Voronkov, Oliver Díaz, Roberto Gianolla.
Samuel Jean
https://www.jean-samuel.com/

Chef d’orchestre et pianiste, Samuel Jean est un musicien complet et intéressé par toutes les formes et les styles musicaux. Si l’opéra et la musique symphonique représentent une belle part de son activité, sa curiosité l’amène à collaborer avec des artistes aussi variés que Damon Albarn, Amjad Ali Khan, Juan Carmona, Thomas Enhco, Isabelle George, les Dakh Daughters pour n’en citer que quelques-uns.
Premier chef invité de l’Orchestre National Avignon Provence de 2013 à 2020, il a largement pu y démontrer l’étendue de son répertoire en dirigeant plus de 300 représentations de concerts symphoniques et d’opéras, de Bach à des créations contemporaines. Il a grandement contribué à la reconnaissance de cet orchestre et à sa labellisation Orchestre National, notamment par une implication forte dans les actions culturelles et pédagogiques ainsi que dans sa volonté de développer une politique discographique conséquente, notamment sur la musique française lyrique et concertante de la fin du XIXème siècle et le début du XXème pour des labels tels que Decca, Naive, Klarthe et récemment le Palazetto Bru Zane où son enregistrement de Ô mon bel Inconnu de Reynaldo Hahn a reçu un accueil magnifique en France et à l’étranger.
Il a également enregistré pour le label Deutsche Grammophon, le disque « Yes », unanimement salué par la critique, de la soprano Julie Fuchs avec l’Orchestre National de Lille.
Chef de chant de formation, diplômé du CNSM de Paris, Samuel a dirigé plus d’une cinquantaine d’opéras dans des maisons telles que le Théâtre du Châtelet, l’Opéra Comique, le théâtre Royal de la Monnaie, l’opéra National de Montpellier, l’Opéra National de Bordeaux, l’Opéra de Marseille, le festival d’Aix en Provence, le festival de Salzbourg…
Dans le domaine symphonique, Samuel Jean a dirigé des orchestres tels que le Philharmonique de Radio-France, l’orchestre National d’ Ile de France, l’orchestre National Bordeaux Aquitaine, l’orchestre National de Strasbourg, l’orchestre Philharmonique Royal de Liège, au théâtre des Champs-Elysées, à la Philharmonie de Paris, à la Maison de la Radio, Salle Pleyel, festival de le Roque d’Anthéron…
Pianiste accompagnateur reconnu, Samuel Jean a enregistré deux disques consacrés aux mélodies de Massenet et de Pierné avec la soprano Sabine Revault d’Allonnes et le baryton Thomas Dolié. Il a également récemment accompagné la soprano Véronique Gens et la Mezzo Stéphanie d’Oustrac, ainsi que le trompettiste Romain Leleu avec lequel il collabore depuis plusieurs années. Il est également un invité régulier du Châtelet Musical Club.
Samuel Jean a été de 2005 à 2013 professeur des ensembles vocaux au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et est depuis 2004, le directeur artistique du Festival Pierres Lyriques en Béarn des Gaves.
C’est la diversité et la curiosité qui jalonnent son parcours depuis 20 ans, oscillant entre opéras et œuvres symphonique du répertoire, créations lyriques ou symphoniques, croisement des musiques, direction d’orchestre et piano, grandes salles ou petits villages et qui font de Samuel Jean un musicien complet et riche de toutes ces expériences.
Il est depuis 2023 directeur de la Cité des Arts de la ville de Lescar.
Récital de piano
Thomas Enhco
https://thomasenhco.com/

Le privilège d'un pianiste de jazz qui donne un récital, c'est de ne pas déterminer son programme à l'avance. Ce saut dans le vide, cette liberté, c'est l'un de mes plus grands plaisirs scéniques. Chacun de mes concerts en solo est différent des autres : les pièces jouées bien sû r, mais aussi la façon de les jouer : cela dépend de l'ambiance, de l'humeur, de l'acoustique, de la façon qu'a le public de respirer et de renvoyer l'énergie que la musique lui donne… Mais aussi de ce que j'ai entendu ou vu récemment. Ainsi, le thème d'une symphonie de Brahms, d'une sonate de Mozart, une chanson des Beatles ou de Gainsbourg, une mélodie entendue dans un ϐilm, une composition personnelle ou un standard de Duke Ellington ou de Gershwin, un air d'opéra ou un prélude de Bach, sont autant de terrains propices à l'improvisation ; ils se suivent, se mélangent, se superposent parfois, et je me laisse uniquement guider par le courant de ce moment présent, éphémère et unique, que nous vivons tous ensemble pendant le concert. Thomas Enhco
Né en septembre 1988 à Paris, Thomas Enhco est un pianiste et compositeur de jazz et de musique classique. Après des études de violon et de piano classique, il étudie le jazz au Centre des Musiques Didier Lockwood et au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Depuis, sa carrière a pris une envergure internationale, il enregistre pour les labels Verve, Deutsche Grammophon et Sony Music, et donne 100 concerts par an dans le monde entier, aussi bien sur les scènes de jazz (festivals de Montréal, Tokyo, Jazz à Vienne, Juan-les-Pins, Montreux, Istanbul, Gent, North Sea Jazz, New York Winter Jazz Festival, l'Olympia) que classique (Philharmonie de Paris, Mozarteum de Salzbourg, Festival de La Roque d'Anthéron, Folle Journée de Nantes, de Tokyo, de Varsovie, Opéra de Bordeaux, Flagey à Bruxelles, La Seine Musicale, Shanghai Grand Theater, Beijing Concert Hall, Kyoto Concert Hall, Sapporo Kitara Hall, Théâtre du Châtelet).
Ses récents albums sont A Modern Songbook – enregistrement live avec le contrebassiste Stéphane Kerecki (Sony Masterworks, 2023), Thirty – en piano solo et avec orchestre symphonique dans son propre Concerto pour Piano et ses compositions (Sony Classical, 2019), Bach Mirror (Sony Classical, 2021) et Funambules (Deutsche Grammophone, 2016) – en duo avec la marimbiste virtuose Vassilena Serafimova, Feathers – en piano solo (Verve, 2015) et Fireflies – en trio de jazz (Label Bleu, 2012).
Pianiste de jazz, Thomas Enhco se produit principalement en solo, en trio (avec contrebasse et batterie) et dans divers duos. Dans ses concerts en solo, son mélange unique d'improvisations sur des standards de jazz, des chansons de pop et des thèmes du grand répertoire classique, ainsi que ses propres compositions, sont saluées par les publics et les critiques du monde entier. Son dernier album A Modern Songbook réunit 125 ans de chansons, de Carole King à Sting, de Gabriel Fauré à James Blake, de Serge Gainsbourg à London Grammar, de Nick Drake à Silvio Rodríguez.
Pianiste classique, il interprète régulièrement les concertos de Mozart (K.491 et K.467), de Ravel (Concerto en Sol), de Gershwin (Concerto en Fa et Rhapsody in Blue), ainsi que ses propres concertos (Concerto pour Piano et Orchestre, Double Concerto pour Marimba, Piano et Orchestre, et Le Murmure des Oiseaux : Rhapsodie pour Violon, Piano et Orchestre de Chambre). Il a joué avec les orchestres symphoniques de Kyoto, Sapporo, Kanazawa, Pau, Avignon, Cannes, Picardie, Orchestre National de Bordeaux, Orchestre National de France, Ensemble Appassionato, Insula Orchestra ; sous la direction des chefs Junichi Hirokami, Mathieu Herzog, Jean-Claude Casadesus, Fayçal Karoui, Alondra de la Parra, Julien Masmondet, James Gaffigan, Pierre Dumoussaud, Laurence Equilbey, Samuel Jean, Benjamin Lévy, Johanna Malangré…
Compositeur, il reçoit régulièrement des commandes d'orchestres, ensembles de musique chambre, chœurs et solistes. Il a notamment composé trois œuvres symphoniques et des pièces diverses pour piano, chœur, quatuor à cordes, quintette à vent et de cuivres (dont certains parus chez Sony, Naïve, Mirare et Klarthe). Ses deux dernières musiques de film sont pour les longs-métrages Elle & Lui et le reste du monde de la réalisatrice française Emmanuelle Belohradsky (2024) et Un Mondo in Piú du réalisateur italien Luigi Pane (2021).
Thomas Enhco est lauréat du Grand Prix SACEM du Jazz 2020, du Osaka International Chamber Music Competition 2017 (2ème Grand Prix), des Victoires du Jazz 2013 (Révélation), du FIPA d'Or 2012 (Meilleure Musique de Film), du Concours International de Piano Jazz Martial Solal 2010 (3ème prix), et du Django d'Or 2010 (Nouveau Talent).
Son parcours atypique et multi-genres l'a amené à collaborer avec des artistes de jazz, de classique, de chanson, de théâtre, de danse, de littérature et de dessin tels que Jack DeJohnette, John Patitucci, Didier Lockwood, David Enhco, Kurt Rosenwinkel, Chris Potter, Yamandu Costa, Paquito d'Rivera, José James, Peter Erskine, Ibrahim Maalouf, Gilad Hekselman, Mike Stern, Dan Tepfer, Cyrille Aimée; Maria João Pires, Henri Demarquette, Khatia Buniatishvili, Emiliano Gonzalez-Toro, Sarah Nemtanu, Deborah Nemtanu, Alexis Cardenas, Renaud Capuçon, Lise de la Salle, Caroline Casadesus, Natalie Dessay, Michel Dalberto, Laurent Naouri, Anne-Sofie Von Otter, les quatuors Ébène, Arod, Hanson, Modigliani, Beatrice Rana, Thibaut Garcia, le Chœur de Radio France, le Chœur Spirito; Nicolas Mathieu, Aurélia Aurita, Marie-Claude Pietragalla, Tim Dup, Jane Birkin, MC Solaar…
Théâtre musical
39-45... Des larmes au rire...
en revue de presse et chansons

Avec Laetitia Ithurbide, François Ithurbide, Damien Guille.
Conception et écriture : François Ithurbide
Programme
Ça fait d'excellents français (Boyer/ Van Parys)
Viens Hitler sur la ligne Maginot (Rionel / Trémolot)
Ohé du pinard ! (Maurin / Bousquet - Cayla)
Mon cœur est un violon(Richepin/ Maparcerie)
Mon amant de Saint-Jean (Carrara / Angel)
Je vous déteste les hommes (Gance/Moretti)
On m'appelle simplet (Manse/ Dumas)
Medley "Maréchal nous voilà (Montagard / Coutioux) - "Maréchal les voilà" (texte de Pierre Dac) - "Général nous voilà (texte de pierre Dac)
Douce France (Trénet)
La France de demain (Montagard / Courtioux)
Les gars de la vermine (Dac / Heymann)
Coup de grisou (Contet/ Louiguy)
Dans la cave de ma maison(Georgius)
Tant pis pour la rime (Nohain / Mireille)
Donn’moi de quoi qu’t’as (Henry-Laverne/ Legrand)
Y'a des zazous ( Martinet/ Vinci)
Wird es Nacht im Camp de Gurs
Ce soir je pense à mon pays (Bernstein (Roger)/ Van Parys)
La suppliante (Sap / Laurent)
Mon p'tit Kaki (Bernstein (Roger)/ Van Parys)
Le chant des Partisans (Kessel et Druon / Marly)
L’affiche rouge ( Aragon / Ferré)
La complainte des nazis (Dac / Trénet)
Ah ! le petit vin blanc ( Dréjac / Borel-Clerc)
Laetitia Ithurbide, mezzo-soprano

Violoniste de formation, diplômée en Musicologie, en art-thérapie moderne et en Administration et Production du Spectacle Vivant, Laetitia Ithurbide débute le chant avec Mady Mesplé et obtient un premier prix de chant au Conservatoire National de Région de Saint-Maur. Elle est lauréate de nombreux concours (Concours d'Opérette de Marseille 2007, Marmande 2004, Clermont-Ferrand 2003, Vivonne 2002,...).
Dotée d'un grand sens théâtral, d'un amour du jeu et de la scène, c'est tout naturellement qu'elle oriente sa carrière vers le théâtre musical, et notamment l'opérette.
Elle chante plus de cinquante fois le rôle d'Ernestine (Monsieur Choufleuri restera chez lui... d'Offenbach) et obtient un grand succès dans le rôle de Toto, pour la recréation de l'ouvrage Le château à Toto d'Offenbach. Cette production a fait l'objet d'un enregistrement discographique. Elle interprète également Eurydice/Cupidon (Orphée aux Enfers), Catherine (Pomme d'Api), Gabrielle (La Vie Parisienne), Oreste (La Belle Hélène), Wanda (La Grande Duchesse de Gerolstein), Alexis (L’ Île de Tulipatan) aux Opéras de Rouen, Saint-Étienne et Besançon, mais aussi Agathe (Véronique), Héloïse (Véronique) au Théâtre du Châtelet, Sylviane Bogdanovich (La Veuve Joyeuse) à l'Opéra Comique, ...
Elle est particulièrement remarquée pour son interprétation de Polly Peachum (L’ Opéra de Quat'sous, mis en scène par Laurent Fréchuret), qu'elle chante en tournée en France (CDN de Sartrouville, Théâtre de la Criée de Marseille, L'opéra de Saint-Étienne, etc...).
Elle a chanté sous la direction de nombreux chefs ( Jean-Christophe Spinozi, Jean-Claude Casadessus, Placido Domingo, Antonio Florio, Jean-Yves Ossonce, Pascal Verrot, David Charles Abell, Samuel Jean, Claude Schnitzler,...) et a travaillé avec des metteurs en scène reconnus (Jérôme Savary, Emilio Sagi, Jean-François Sivadier, Jean-Yves Ruf, Jean-Louis Martin-Barbaz, Robert Carsen, Lee Blakeley, Laurent Fréchuret,...).
Afin de perfectionner son rapport au jeu, elle a participé à un stage théâtral sur les Sonnets et Richard III de Shakespeare sous la direction de Laurent Fréchuret.
Elle a enregistré le rôle de la deuxième servante dans l'Amour Masqué de Messager avec l'Orchestre d'Avignon dirigé par Samuel Jean, sous le label Acte Sud.
Sa connaissance de la scène, mêlée à la volonté de connaitre au mieux le monde du spectacle vivant, la conduite à suivre une formation d'Administration / Production, spécialisée dans le spectacle vivant. Elle en sort diplômée en 2015.
Elle est actuellement chargée de la communication, de la diffusion pour l'association "Festival des Pierres Lyriques", ainsi que pour différents ensembles de Jazz ("Aérophone", "Old and new songs") et de musique contemporaine ("Ensemble Regards").
Depuis 2018, Laetitia Ithurbide change de voix et explore le répertoire de Mezzo-soprano. La Missa Brevis BWV 235 de Jean-Sébastien Bach, le Gloria de Vivaldi, mais aussi la Messe du Couronnement, le Requiem de Mozart ou encore la Messe Hofkapelmeister de Salieri au Festival des Pierres Lyriques. Elle se spécialise également le répertoire de la chanson française du début du XXème siècle.
François Ithurbide, baryton

Diplômé en Musicologie, 1er prix de clarinette du Conservatoire de Bayonne-Côte Basque, Diplômé du CNR de Bordeaux en Chant (DFE mention TB à l'unanimité et médaille d'or en Art Lyrique), François Ithurbide chante un vaste répertoire de musique sacrée (messes et oratorios de Campra, Bach, Haydn, Mozart, Beethoven, Donizetti, Rossini, Schubert, Saint-Saëns, Puccini, Duruflé, Tippet) et s’affirme à la scène dans les rôles de basse-buffa, notamment dans le répertoire de Rossini et d'Offenbach.
Il participe aussi aux créations du compositeur Jacques Ballue (1999 : Kante Luzea, 2001 : Hommage à Canteloube Cants deü Sud , pour baryton, soprano et orchestre, œuvre dont il a fait l’enregistrement discographique.)
Il crée en 2000 l’Association Pierres Lyriques en Béarn des Gaves, en 2001 le Grand Choeur des Pierres Lyriques qu’il dirige dans le grand répertoire de musique sacrée, et en 2007 le Chœur de Chambre pour, notamment, la Petite messe solennelle de Rossini, le Stabat Mater de Dvorak, le Gloria et le Stabat Mater de Poulenc, les Sept paroles du Christ en Croix de Franck… Il est également chef de chœur des productions lyriques de l'Association Luis Mariano d'Irun.
Il a mis en scène les opéras de jeunesse de Rossini, Les mamelles de Tiresias de Poulenc ainsi que la plupart des grands opéras-bouffes d’Offenbach dans le cadre du Festival des Pierres Lyriques (Orphée aux Enfers, La Périchole, La Belle Hélène, La Grande Duchesse de Gérolstein).
Régulièrement invité en Espagne par l’Association Luis Mariano d’Irun, il a signé depuis 2006 les mises en scène de L’Elisir d’Amore de Donizetti, Sonnambula de Bellini, La Traviata, Rigoletto, Il Trovatore de Verdi , La Bohème de Puccini, Cosi fan tutte de Mozart, Carmen de Bizet, Roméo et Juliette de Gounod, Il Barbiere di Siviglia de Rossini, La Traviata de Verdi (nouvelle production). En 2018 il met en scène Turandot de Puccini, et en 2019 Werther de Massenet, mise en scène dans laquelle il interprète également le Baillis. Il signe en 2021 la mise en scène de Don Giovani de Mozart et assurera celle de La fille du régiment de Donizetti en novembre 2022.Il mettra en scène Madame Butterfly de Puccini à Irun en novembre 2024.
Damien Guille, piano
![20200126_145659[1].jpg](https://static.wixstatic.com/media/2548f1_63133f8ebde346e4b3d8ebb979b1c29f~mv2.jpg/v1/crop/x_489,y_0,w_1240,h_1816/fill/w_142,h_208,al_c,q_80,usm_0.66_1.00_0.01,enc_avif,quality_auto/20200126_145659%5B1%5D.jpg)
Né le 26 novembre 1976, il débute l’apprentissage du piano à l’école de musique d’Orthez (Pyrénées-Atlantiques) à l’âge de 11 ans.
Il étudie ensuite dans les Conservatoires de Bayonne, Pau, Bordeaux et Toulouse et obtient le Diplôme d’Etudes Musicales (Formation musicale, piano et musique de chambre). Il suit un cursus d’harmonie et composition. Il obtient ensuite l’attestation de fin de cycle de perfectionnement en piano ainsi que le Diplôme d’Etat de professeur de piano
Depuis plus de 20 ans il est professeur de piano titulaire à temps plein dans les Ecoles de musique d’Orthez et de Salies-de-Béarn (Pyrénées-Atlantiques).
Damien Guille est pianiste- accompagnateur de plusieurs chœurs dans le Sud-Ouest, notamment ceux des Pierres Lyriques avec lesquels il travaille depuis de très nombreuses années. Depuis 2018, il est également régulièrement invité à jouer dans le spectacle de théâtre musical du Festival des Pierres Lyriques (Et la paix nous fût donnée…, Monsieur Offenbach restera chez lui…).
Compositeur, il a écrit 3 recueils d’ « Etudes expressives » éditées chez Henry Lemoine.
Concert du Chœur de Chambre

Programme
Wolfgang Amadeus Mozart :
Missa longa K.262
Chœurs d'opéra :
La clemenza di Tito
Cosi fan Tutte
Idomeneo, Re di Creta
Die Zauberflöte
Le nozze di Figaro
Direction musicale, François Ithurbide
Piano, Damien Guille
Wolfgang Amadeus Mozart

Né le 27 janvier 1756 à Salzbourg, mort le 5 décembre 1791 à Vienne. Fils de Léopold Mozart et d’Anna Maria Pertl. Dès l’âge de trois ans, Mozart manifeste pour la musique des dons exceptionnels. Il a six ans lorsque son père l’emmène en tournée avec sa sœur Nannerl : Linz, Munich et Vienne les accueillent d’abord. Puis un second voyage, beaucoup plus long, les conduit à Munich, Augsbourg, Mannheim, Mayence, Francfort, Bruxelles, Paris, Londres, La Haye… Partout, l’enfant prodige soulève l’enthousiasme. Il rencontre les plus importantes personnalités de l’époque (Goethe, le baron Grimm…) mais surtout des musiciens dont l’influence sera décisive : Schobert à Paris, Jean-Chrétien Bach à Londres. Après un second séjour à Vienne en 1768, suivi de quelques mois à Salzbourg, Mozart et son père prennent de nouveau la route pour l’Italie où l’enfant entre en contact avec des compositeurs renommés tels que le Padre Martini ou Giambattista Sammartini. Créé en septembre 1770 à Milan, son opéra Mitridate, Re di Ponto obtient un vif succès. L’année suivante, après un autre voyage en Italie, les Mozart reviennent à Salzbourg pour se trouver sous la tutelle d’un nouveau prince-archevêque, Hiéronymus Colloredo, moins conciliant que son prédécesseur, Sigismond von Schrattenbach. En août, Wolfgang est nommé Konzertmeister titulaire de la Cour. Cette même année voit la composition des Symphonies n°15 à 21. En 1773, ce sont - entre autres - les Six quatuors à cordes K. 168 et K.173 et la Symphonie n° 25. L’année suivante, la Symphonie n° 29, le Concerto pour basson, la Sérénade en ré majeur K. 203, les Sonates pour piano K.279 à 283. 1775 est l’année des cinq Concertos pour violon mais aussi de l’opéra Il Re pastore. Suivront plusieurs divertissements et sérénades dont les célèbres Serenata notturna et Sérénade Haffner. Les premiers mois de 1777 seront marqués par le concerto pour piano n° 9, un tournant décisif dans l’évolution créatrice de Mozart. Mais la tension s’accroît entre le musicien et le prince-archevêque et en septembre 1777, Mozart quitte Salzbourg pour un nouveau périple qui le mènera en quête d’une situation plus à son goût à Munich, Augsbourg, Mannheim et Paris. C’est à Paris que furent écrits la Symphonie n°31, le Concerto pour flûte et harpe, les Sonates pour piano K.310 et 331. De retour à Salzbourg, Mozart est nommé en 1779, organiste de la Cour. En janvier 1781, Idomenée est créé à Munich et deux mois plus tard le compositeur rejoint Colloredo à Vienne ; mais c’est la rupture définitive et il choisit de rester dans la capitale autrichienne. Il s’y marie en 1782 avec Constance Weber, peu après la première au Burgtheater de son opéra L’enlèvement au Sérail. C’est alors le début d’une période fructueuse dont on peut retenir la Messe en ut mineur, la Symphonie n°36 « Linz », les Concertos pour piano n°14 à 19, la série des six Quatuors dédiés à Haydn. Pour vivre Mozart se produit en concert ou donne des leçons. La première représentation des Noces de Figaro a lieu le 1er mai 1786. En octobre de l’année suivante Don Giovanni triomphe à Prague. Mais les problèmes matériels se multiplient, malgré sa nomination au poste de Compositeur de la Chambre impériale et royale. En 1788, Mozart compose ses trois dernières symphonies et malgré les difficultés de toutes sortes, les dernières années voient l’éclosion de plusieurs chef-d’œuvres : Cosi fan tutte (1790), les Quatuors à cordes K.589 et 590 dédiés à Frédéric Guillaume II. En 1791, Mozart n’a plus que quelques mois à vivre. Ils seront consacrés à la composition d’œuvres dans lesquelles son génie a rarement paru aussi grand : le Concerto pour piano n° 27, le Quintette à cordes en si bémol K. 614, l’Ave verum, la Clémence de Titus, la Flûte enchantée, le Concerto pour clarinette, le Requiem qui restera inachevé. C’est misérablement que Mozart s’éteindra le 5 décembre 1791 à l’âge de trente-six ans.
Missa Longa K.262
La messe en do majeur KV. 262 (246a), dite Missa longa, est une œuvre de Wolfgang Amadeus Mozart écrite en mai 1776.
L'œuvre est considérée comme une missa solemnis (ou missa longa) à cause de sa longueur et de l'utilisation de trompettes. Cependant, l'absence de passages très développés pour les solistes a fait que cette composition a aussi été classée comme missa brevis.
La circonstance pour laquelle elle a été écrite, est encore aujourd'hui un sujet de débats. Elle a pu être composée à la demande du prince-archevêque Hieronymus von Colloredo pour un événement spécial dans la Cathédrale de Salzbourg, ou bien à la demande d'un autre prêtre. La préférence de Colloredo pour les compositions de courte durée rend improbable qu'il ait approuvé la Missa longa. Une autre explication est que l'œuvre a été composée pour être interprétée dans l'abbatiale de Saint-Pierre de Salzbourg.
François Ithurbide, directeur musical

Diplômé en Musicologie, 1er prix de clarinette du Conservatoire de Bayonne-Côte Basque, Diplômé du CNR de Bordeaux en Chant (DFE mention TB à l'unanimité et médaille d'or en Art Lyrique), François Ithurbide chante un vaste répertoire de musique sacrée (messes et oratorios de Campra, Bach, Haydn, Mozart, Beethoven, Donizetti, Rossini, Schubert, Saint-Saëns, Puccini, Duruflé, Tippet) et s’affirme à la scène dans les rôles de basse-buffa, notamment dans le répertoire de Rossini et d'Offenbach.
Il participe aussi aux créations du compositeur Jacques Ballue (1999 : Kante Luzea, 2001 : Hommage à Canteloube Cants deü Sud , pour baryton, soprano et orchestre, œuvre dont il a fait l’enregistrement discographique.)
Il crée en 2000 l’Association Pierres Lyriques en Béarn des Gaves, en 2001 le Grand Choeur des Pierres Lyriques qu’il dirige dans le grand répertoire de musique sacrée, et en 2007 le Chœur de Chambre pour, notamment, la Petite messe solennelle de Rossini, le Stabat Mater de Dvorak, le Gloria et le Stabat Mater de Poulenc, les Sept paroles du Christ en Croix de Franck… Il est également chef de chœur des productions lyriques de l'Association Luis Mariano d'Irun.
Il a mis en scène les opéras de jeunesse de Rossini, Les mamelles de Tiresias de Poulenc ainsi que la plupart des grands opéras-bouffes d’Offenbach dans le cadre du Festival des Pierres Lyriques (Orphée aux Enfers, La Périchole, La Belle Hélène, La Grande Duchesse de Gérolstein).
Régulièrement invité en Espagne par l’Association Luis Mariano d’Irun, il a signé depuis 2006 les mises en scène de L’Elisir d’Amore de Donizetti, Sonnambula de Bellini, La Traviata, Rigoletto, Il Trovatore de Verdi , La Bohème de Puccini, Cosi fan tutte de Mozart, Carmen de Bizet, Roméo et Juliette de Gounod, Il Barbiere di Siviglia de Rossini, La Traviata de Verdi (nouvelle production). En 2018 il met en scène Turandot de Puccini, et en 2019 Werther de Massenet, mise en scène dans laquelle il interprète également le Baillis. Il signe en 2021 la mise en scène de Don Giovani de Mozart et assurera celle de La fille du régiment de Donizetti en novembre 2022.Il mettra en scène Madame Butterfly de Puccini à Irun en novembre 2024.
Damien Guille, piano
![20200126_145659[1].jpg](https://static.wixstatic.com/media/2548f1_63133f8ebde346e4b3d8ebb979b1c29f~mv2.jpg/v1/crop/x_489,y_0,w_1240,h_1816/fill/w_142,h_208,al_c,q_80,usm_0.66_1.00_0.01,enc_avif,quality_auto/20200126_145659%5B1%5D.jpg)
Né le 26 novembre 1976, il débute l’apprentissage du piano à l’école de musique d’Orthez (Pyrénées-Atlantiques) à l’âge de 11 ans.
Il étudie ensuite dans les Conservatoires de Bayonne, Pau, Bordeaux et Toulouse et obtient le Diplôme d’Etudes Musicales (Formation musicale, piano et musique de chambre). Il suit un cursus d’harmonie et composition. Il obtient ensuite l’attestation de fin de cycle de perfectionnement en piano ainsi que le Diplôme d’Etat de professeur de piano
Depuis plus de 20 ans il est professeur de piano titulaire à temps plein dans les Ecoles de musique d’Orthez et de Salies-de-Béarn (Pyrénées-Atlantiques).
Damien Guille est pianiste- accompagnateur de plusieurs chœurs dans le Sud-Ouest, notamment ceux des Pierres Lyriques avec lesquels il travaille depuis de très nombreuses années. Depuis 2018, il est également régulièrement invité à jouer dans le spectacle de théâtre musical du Festival des Pierres Lyriques (Et la paix nous fût donnée…, Monsieur Offenbach restera chez lui…).
Compositeur, il a écrit 3 recueils d’ « Etudes expressives » éditées chez Henry Lemoine.
La TRAVIATA
Verdi
Soirée des artistes SPEDIDAM
(version concert)

Sabine Revault d'Allonnes, Violetta Valery
Paul Gaugler, Alfredo Germont
Yoann Dubruque, Giorgio Germont
Laetitia Ithurbide, Flora Bervoix / Annina
Alejandro Orjuela Sanchez, Gastone / Giuseppe
Clément Ducret, le baron Douphol / commissionario
Alexandre Adra, le Marquis d'Obigny
Éric Martin-Bonnet, le docteur Grenvil
Chœur et Ensemble Orchestral des Pierres Lyriques
Direction des Chœurs : François Ithurbide
Direction Musicale : Samuel Jean
La traviata est un opéra en trois actes de Giuseppe Verdi créé le 6 mars 1853 à La Fenice de Venise sur un livret de Francesco Maria Piave d'après le roman d'Alexandre Dumas fils, La Dame aux camélias (1848) et son adaptation théâtrale (1852).
Victime d'une distribution défaillante, l'œuvre s'est heurtée, lors de sa création, à l'incompréhension du public, dérouté par un drame romantique au caractère intimiste, privé de la distance héroïque traditionnelle et servi par un réalisme musical inaccoutumé. Mais, reconnue à sa juste valeur dès les représentations suivantes, La Traviata est devenue au xxe siècle l'une des œuvres les plus jouées dans les opéras de par le monde. L'œuvre de Verdi a bénéficié du talent d'interprètes exceptionnels comme Maria Callas et Renata Scotto qui savaient allier prouesses vocales et qualités dramatiques, ou comme plus récemment Anna Netrebko, Pretty Yende ou Lisette Oropesa.
Œuvre parmi les plus célèbres du répertoire, elle fait partie, avec Rigoletto (1851) et Il trovatore (1853), de la « trilogie populaire » qui a conféré à Verdi, de son vivant, une gloire internationale incontestée.
L’action se déroule à Paris et dans ses environs autour de 1850 (en août pour le premier acte, janvier pour le deuxième et février pour le troisième).
Alfredo Germont, jeune homme issu d'une bonne famille provençale, tombe amoureux d’une courtisane en vue, Violetta Valéry, lors d’une soirée privée à Paris. Sincèrement amoureuse, Violetta abandonne son métier et se donne sans réserve à Alfredo. Cependant, monsieur Germont, le père d'Alfredo, au nom de la respectabilité bourgeoise, obtient d'elle qu'elle rompe avec son fils. Violetta écrit alors une lettre de rupture à Alfredo sans dévoiler le motif réel de sa décision. La maladie mortelle (la tuberculose) dont elle était déjà atteinte, reprend alors de plus belle. Un mois plus tard, Alfredo apprend de son père que Violetta n’a jamais cessé de l’aimer, et qu'elle a sacrifié son amour à la réputation de son amant. Saisi par le remords, il accourt à son chevet, mais trop tard : épuisée par la maladie, Violetta meurt dans ses bras.
Argument
Acte I
Le prélude installe d'emblée le climat pathétique de l'opéra. Le rideau se lève sur un salon dans un hôtel particulier à Paris. Pour s'étourdir, Violetta Valéry, courtisane célèbre, donne une fête. Tous ses amis sont réunis autour d'elle, à commencer par son protecteur et amant en titre, le baron Douphol. Au cours de cette fête, Gaston, un admirateur lui présente un de ses amis venu de province, Alfredo Germont. Après que tous les invités, Alfredo en tête, ont porté un toast à la joie de vivre (c'est le célèbre brindisi : « Libiamo ne' lieti calici (Buvons dans ces joyeuses coupes) »), le nouveau venu déclare sa flamme à Violetta, qui dans le duo qui suit (« Un dì, felice, eterea (Un jour, heureuse, sublime) ») se laisse tenter par l'espoir d'un amour véritable, avant de rejeter cette perspective irréaliste, - une fois restée seule, dans le célèbre grand air qui clôt ce premier acte «È strano ! È strano !... / Ah, fors'è lui che l'anima... / Follie, Follie ! Delirio vano è questo ! ...» (« C'est étrange ! C'est étrange ! ... » / « Ah, peut-être qu'il est celui que [mon] âme ... » / « Folies ! Folies ! Ce n'est qu'un vain délire ! ... »).
Acte II
Alfredo et Violetta se sont installés dans une villa, près de Paris et vivent le parfait amour, quand Alfredo apprend par Annina, la femme de chambre, que Violetta est obligée de vendre meubles et bijoux pour subvenir à leurs dépenses personnelles. Il se rend donc à Paris pour payer les dettes de Violetta.
Restée seule, Violetta reçoit la visite inattendue du père d'Alfredo, Giorgio Germont. Monsieur Germont, en vrai « père noble » du drame romantique, reproche à Violetta d'entretenir une union immorale avec son fils, et regrette que cette aventure jette le discrédit sur toute sa famille, en empêchant notamment le mariage de la jeune sœur d'Alfredo avec un homme d'une famille distinguée, qu'on devine assez conservatrice. Il l'accuse également de pousser Alfredo à la dépense. Il joue ainsi sur le désir de reconnaissance de la « fille » qu'est de toutes façons à ses yeux Violetta, précisant cruellement qu'une liaison entre personnes de milieux si différents ne pourra jamais être couronnée par un mariage. Il lui demande donc de renoncer à cette liaison. Cédant à ces injonctions, Violetta fait remettre sa lettre de rupture à Alfredo, et part rejoindre les invités de la fête que donne Flora, son amie, à Paris.
Alfredo se rend aussi à cette fête à laquelle Violetta se présente accompagnée du Baron Douphol. Après avoir insolemment gagné au jeu, Alfredo rappelle les invités dans le salon et jette l'or qu'il vient de gagner, par terre devant Violetta. Les invités sont scandalisés par son geste. Giorgio Germont survient à propos pour condamner à son tour la goujaterie de son fils.
Acte III
Violetta en proie à une rechute de son mal est soignée par Annina dans son appartement parisien surveillé par les créanciers. Elle relit la lettre de Giorgio Germont, qui lui révèle qu'il a tout avoué à son fils, et qui lui annonce qu'Alfredo viendra lui-même lui rendre visite. Pendant qu'au-dehors retentit la joie du carnaval, Violetta tourne le dos à son passé de pécheresse, en attendant le retour d'Alfredo, l'homme qu'elle n'a jamais cessé d'aimer (« Addio del passato (Adieux au passé) »). Mais à peine ce dernier se fait-il annoncer (« Parigi, o cara (Paris, ô ma chérie) »), qu'elle meurt à bout de forces dans ses bras.
Sabine Revault d'Allonnes, Violetta Valery

Sabine Revault d'Allonnes débute son parcours musical sur l'île de la Réunion par l'étude du violon. Par la suite elle étudie en France et en Angleterre, auprès d’Alexis Galpérine et de Norbert Brainin, premier violon du quatuor Amadeus. Après avoir obtenu son DEM de violon ainsi qu'un premier Prix de musique de chambre au CNR de Boulogne-Billancourt, elle décide de s’orienter vers le chant et finit par s’y consacrer entièrement. Elle obtient un DEM au CNR d’Aubervilliers dans la classe de Daniel Delarue. Elle remporte successivement les premiers prix d’opéra, de mélodie française et d’opérette au Concours International de Chant de Marmande, en 2007 et en 2009. Elle suit également les master-class de Leontina Vaduva, Ruggiero Raimondi, Annick Massis.
Sa voix corsée au médium et graves chaleureux lui permet d'aborder Mozart, le bel canto, et aussi, avec une affinité particulière, l'œuvre de Richard Strauss. Elle s'est produite sur de nombreuses scènes françaises dans divers rôles : Violetta (La Traviata), Mimi (La Boheme), Donna Elvira (Don Giovanni), Pamina (La Flûte Enchantée), Elettra et Ilia (Idomeneo), Susanna (Le Nozze di Figaro), Elisabetta (Regina d'Inghilterra), Giulietta (Capuletti e Montecchi), Adina (L'Elisir d'amore), Missia Palmieri (La Veuve Joyeuse) et a chanté sous la direction notamment d'Alain Altinoglu, Jean-Christophe Spinosi, Jean-Yves Ossonce, Samuel Jean, Mathieu Romano, Debora Waldman...à l'opéra de Tours, de Reims, de Metz, de Rouen, de Limoges, au festival d'Aix en Provence.
Sa voix de soprano lyrique, souple et malléable s'épanouit également avec une grande liberté d'expression dans l'oratorio ; son répertoire éclectique s’étend d'œuvres très connues (Messe en ut de Mozart, 9ème Symphonie de Beethoven) aux merveilles de compositeurs oubliés (Paladilhe) en passant par des créations (Castérède, Guillard, Stefanelli, Chaillou).
Coté discographie, elle enregistre en 2012, avec Samuel Jean, son premier disque consacré aux mélodies de Jules Massenet qui est unanimement salué par la critique et reçoit un Orphée d’or de l’Académie du disque, pour le label Timpani ; puis un disque autour des mélodies de Gabriel Pierné, avec Thomas Dolié et Samuel Jean ; ainsi que quelques mélodies sur un disque consacré à Antoine Mariotte, accompagnée par Daniel Blumenthal au piano. Elle participe à l’enregistrement du Cœur du Moulin de Déodat de Séverac sous la direction de Jean-Yves Ossonce pour Timpani. Elle enregistre deux disques de mélodies françaises « Bestiaire » et « Invitation aux voyages » avec la pianiste Stéphanie Humeau parus chez Arties Records
Paul Gaugler, Alfredo Germont

Paul Gaugler se forme au chant lyrique à Strasbourg, sa ville natale et obtient son prix au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris. Perfectionné dans les Académies de Royaumont et Ambronay et auprès de Ludovic Tézier et Viorica Cortez, il est primé aux concours Armel Opera et Vincenzo Bellini. Ténor héroïque, il incarne Radamès dans Aïda et Pollione dans Norma (Opéra national de Chisinau), Don José dans Carmen (Opéra national de Lviv), Faust dans La Damnation de Faust (cover au Festival de Glyndebourne), le rôle-titre Dante (Opéra de Saint-Étienne), Boris dans Katia Kabanova, Grand prix du Syndicat de la Critique (Théâtre des Bouffes du Nord, Paris et tournée), Siegfried dans une adaptation du Ring (Opéra de Reims, Athénée Théâtre Louis-Jouvet, Paris), le rôle-titre des Contes d’Hoffmann (Théâtre de Saint-Dizier), Bacchus dans Ariadne auf Naxos (Royaumont). Avec la compagnie nationale Arcal, il tourne les rôles-titres du Pauvre Matelot et du Journal d'un Disparu. Parmi ses autres rôles : Duca di Mantova, Rigoletto (Opéra de Pilsen, Théâtre National de Szeged), le rôle titre Faust de Gounod (Opéra de Poznan), Harlekin, Der Kaiser von Atlantis (Grand Théâtre d’Aix-en-Provence) ; Tamino, Die Zauberflöte (Palais des Festivals de Cannes), Octavio, L'Europe galante (Festival d’Ambronay et tournée), Heinrich der Schreiber, Tannhäuser (Opéra de Rouen), Brabantischer Edler, Lohengrin (Opéra national de Montpellier), Ganiet, Le Démon et Junger Diener, Elektra (Opéra national de Bordeaux)… Il crée les rôles Selim dans Les Sacrifiées de Thierry Pécou (Arcal, Opéras de Rouen, Massy, Reims…) et Victor dans Guru de Laurent Petitgirard (Opéra de Szczecin). On le retrouve au cinéma, dans la BO du film Ténor. En concert, il chante le Requiem de Verdi et la 9e Symphonie de Beethoven (Opéra de Saint-Etienne), la Petite Messe solennelle (Müncher Symphoniker / Cathédrale des Invalides) ; le Requiem de Dvorak (Philharmonie nationale de Lviv), Threni de Stravinsky (Klangforum Wien / Amphithéâtre Opéra Bastille). Il se produit en récital et gala (Institut de France, Opéra national de Bordeaux, Opéra de Bastia, Victoria Memorial Calcutta, Shanghai Symphony Hall)…
Yoann Dubruque, Giorgio Germont

Le baryton français Yoann Dubruque fait partie des jeunes barytons les plus prometteurs de sa génération. Il est diplômé du Conservatoire de Bordeaux auprès de Maryse Castets, où il a reçu son prix de chant à l’unanimité avec félicitations du jury. Il fait ses débuts en 2017 dans le rôle-titre de Don Giovanni au Mozart Midsummer Festival à Bruxelles. Depuis, sa carrière s'est développée rapidement et il a chanté à l’opéra de Berne (Don Giovanni), Avignon (les deux rôles-titres dans Dido and Aeneas de Purcell et Le Nozze di Figaro), Bruxelles De Munt (Les Contes d'Hoffmann, Les Huguenots), Aix-en-Provence Festival International (création mondiale d'Orfeo & Majnun), Dijon (Les Boréades de Rameau avec Emmanuelle Haïm), Lille (Idoménée de Campra) ; Bordeaux (Carmen), Rouen (Starek dans Jenufa), et à l'Opéra Comique de Paris, où il a été membre de la troupe entre 2018 et 2022 (Hamlet, La Dame Blanche de Boieldieu, Roméo et Juliette de Gounod...).
Il a récemment incarné Neptune (Idoménée) au Staatsoper Berlin auprès d’Emmanuelle Haïm ; Claudio dans Béatrice et Bénédict au Théâtre Carlo Felice de Genova (Gênes), dirigé par Donato Renzetti ; Ariane de Massenet au Prinzregententheater de Munich ; Oreste dans Andromaque à l’Opéra de Saint-Etienne, acclamé par le public et la critique, et Baron Douphol dans Traviata à l’Opéra de Nancy où il assure une grande partie des répétitions dans le rôle de Germont.
Plusieurs apparitions en concert, incluant Les Pêcheurs de Perles de Bizet à la Philharmonie de Paris et à Montpellier (avec Laurence Equilbey), et des récitals à l'Opéra Comique de Paris et au Grand-Théâtre de Bordeaux, diffusés en streaming.
En 2023-24, il interprète Moralès de Carmen à l’opéra de Rouen, ainsi que dans la tournée européenne du B’Rock Orchestra (De Singel Anvers, Philharmonies de Paris et Cologne, Konzerthaus Dortmund, Elbphilharmonie Hambourg, Teatro Real Madrid) sous la direction de René Jacobs ; Germont (La Traviata) au Festival de Marmande, Herrmann et Schlemil dans Les Contes d’Hoffmann à La Fenice de Venise, Enée (Purcell) au Théâtre des Champs-Élysées ; Mercutio (Roméo et Juliette) à l’Opéra de Hong Kong etc...
En Août il participe à La Bohème 2050, une adaptation de La Bohème où il tient le rôle de Marcello et filmé à Versailles.
Parmi ses projets :
IL sera notamment à Turin pour Manon de Massenet, à Tours pour La Traviata, à Dijon pour Carmina Burana.
En 2025-26 il sera notamment Marcello dans La Bohème à Nancy, Dijon, Caen, Reims et au Luxembourg.
La discographie de Yoann Dubruque comprend Ô mon bel inconnu de Hahn et Maître Peronilla d'Offenbach (CDs Bru Zane), Hamlet (DVD Erato) et Les Boréades de Rameau (mise en scène de Barrie Kosky, DVD Naxos).
Il a récemment enregistré au Prinzregententheater de Münich Ariane de Massenet, avec le Münchner Rundfunkorchester, dirigé par Laurent Campellone (Palazzetto Bru Zane). La sortie de l’album est prévue pour la fin de l’année 2023.
Laetitia Ithurbide, Flora / Annina

Violoniste de formation, diplômée en Musicologie, en art-thérapie moderne et en Administration et Production du Spectacle Vivant, Laetitia Ithurbide débute le chant avec Mady Mesplé et obtient un premier prix de chant au Conservatoire National de Région de Saint-Maur. Elle est lauréate de nombreux concours (Concours d'Opérette de Marseille 2007, Marmande 2004, Clermont-Ferrand 2003, Vivonne 2002,...).
Dotée d'un grand sens théâtral, d'un amour du jeu et de la scène, c'est tout naturellement qu'elle oriente sa carrière vers le théâtre musical, et notamment l'opérette.
Elle chante plus de cinquante fois le rôle d'Ernestine (Monsieur Choufleuri restera chez lui... d'Offenbach) et obtient un grand succès dans le rôle de Toto, pour la recréation de l'ouvrage Le château à Toto d'Offenbach. Cette production a fait l'objet d'un enregistrement discographique. Elle interprète également Eurydice/Cupidon (Orphée aux Enfers), Catherine (Pomme d'Api), Gabrielle (La Vie Parisienne), Oreste (La Belle Hélène), Wanda (La Grande Duchesse de Gerolstein), Alexis (L’ Île de Tulipatan) aux Opéras de Rouen, Saint-Étienne et Besançon, mais aussi Agathe (Véronique), Héloïse (Véronique) au Théâtre du Châtelet, Sylviane Bogdanovich (La Veuve Joyeuse) à l'Opéra Comique, ...
Elle est particulièrement remarquée pour son interprétation de Polly Peachum (L’ Opéra de Quat'sous, mis en scène par Laurent Fréchuret), qu'elle chante en tournée en France (CDN de Sartrouville, Théâtre de la Criée de Marseille, L'opéra de Saint-Étienne, etc...).
Elle a chanté sous la direction de nombreux chefs ( Jean-Christophe Spinozi, Jean-Claude Casadessus, Placido Domingo, Antonio Florio, Jean-Yves Ossonce, Pascal Verrot, David Charles Abell, Samuel Jean, Claude Schnitzler,...) et a travaillé avec des metteurs en scène reconnus (Jérôme Savary, Emilio Sagi, Jean-François Sivadier, Jean-Yves Ruf, Jean-Louis Martin-Barbaz, Robert Carsen, Lee Blakeley, Laurent Fréchuret,...).
Afin de perfectionner son rapport au jeu, elle a participé à un stage théâtral sur les Sonnets et Richard III de Shakespeare sous la direction de Laurent Fréchuret.
Elle a enregistré le rôle de la deuxième servante dans l'Amour Masqué de Messager avec l'Orchestre d'Avignon dirigé par Samuel Jean, sous le label Acte Sud.
Sa connaissance de la scène, mêlée à la volonté de connaitre au mieux le monde du spectacle vivant, la conduite à suivre une formation d'Administration / Production, spécialisée dans le spectacle vivant. Elle en sort diplômée en 2015.
Elle est actuellement chargée de la communication, de la diffusion pour l'association "Festival des Pierres Lyriques", ainsi que pour différents ensembles de Jazz ("Aérophone", "Old and new songs") et de musique contemporaine ("Ensemble Regards").
Depuis 2018, Laetitia Ithurbide change de voix et explore le répertoire de Mezzo-soprano. La Missa Brevis BWV 235 de Jean-Sébastien Bach, le Gloria de Vivaldi, mais aussi la Messe du Couronnement, le Requiem de Mozart ou encore la Messe Hofkapelmeister de Salieri au Festival des Pierres Lyriques. Elle se spécialise également le répertoire de la chanson française du début du XXème siècle.
Alejandro Orjuela Sanchez, Gastone / Giuseppe

Le Ténor Colombien Alejandro ORJUELA débute sa formation au Conservatoire National de Bogota, comme Baryton, sous la direction de la Soprano Angela SIMBAQUEBA. En parallèle il rejoint le jeune chœur de la philharmonique de Bogota. Il a eu l’occasion de chanter sous la baguette de grands chefs tels que Kent NAGANO, Gustavo DUDAMEL, Guerassim VORONKOV...
En 2018 Alejandro ORJUELA décide de continuer à se former en France. Il étudie auprès de Marcin HABELA au CRR de Lyon pour ensuite intégrer la classe de Mireille DELUNSCH et Sylvie LEROY au CNSMD de Lyon. A partir de 2020 il commence à travailler sa voix comme Ténor. Il obtient son DNSPM en 2023.
Alejandro ORJUELA a récemment interprété les rôles d’Orphée (Orphée aux Enfers, Offenbach), Tamino (Die Zauberflöte, Mozart), Renaud (Armide, Gluck)
On aura également pu l’écouter en Ténor solo dans le Requiem de Mozart sous la direction de Bernard Tétu.
Alexandre Adra, Marquis d'Obigny

Clément Ducret, le Baron Douphol / commissionario
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Enfant des Landes, Clément Ducret découvre le chant très jeune en écoutant de la musique classique avec sa maman. C'est à 8 ans, en vocalisant à la manière de la Reine de la Nuit dans les vestiaires de la piscine municipale, qu'il donne à son institutrice, Mme Lemaître, l'idée de contacter un jeune chanteur lyrique, Olivier Tousis. Le binôme fait travailler des extraits d'Offenbach à toute une classe de CM1 qui les chante à la kermesse de fin d'année de l'École des Pins, à Dax.
Il se passe un peu de temps avant que Clément se reconnecte au chant à l'âge de 27 ans en rejoignant le Chœur Voyageur en 2015, dirigé par Alexis Duffaure, cette fois en tant que basse. Cela lui donne des idées et il intègre l'année suivante, en 2016, la classe d'art lyrique du Conservatoire de Bordeaux où il travaille avec Maryse Castets. Il recontacte alors son mentor, Olivier Tousis, fondateur et directeur de l'Opéra des Landes, qui organise leurs retrouvailles sur les planches de La Traviata lors du festival de l'Opéra des Landes en 2017.
N'ayant plus l'âge requis pour poursuivre sa formation suite à une refonte du programme de formation, Clément quitte la classe d'art lyrique en 2023 et approfondit sa pratique artistique avec Martine Marcuz, Jean-Marc Bonicel et Lionel Sarrazin. La même année, il est retenu dans les chœurs supplémentaires de l'Opéra National de Bordeaux avec qui il commence à travailler durant la saison 2023-2024 (Requiem de Verdi, extraits de Wagner et Carl Orff, La Bohème). En parallèle, il chante le Requiem de Mozart en tant que soliste et participe à la création des spectacles Luminiscence à la Cathédrale de Bordeaux, La tresse brésilienne avec le collectif Askesis et VØYÅGΣUŘS à l'Arkea Arena avec le Chœur Voyageur.
Éric Martin-Bonnet, le Docteur Grenvil

Eric Martin-Bonnet Remporte le concours “les voix d’Or” en 1990 et 4 prix dont le prix du public à Marmande tout en poursuivant ses études musicales à Paris. Il débute à Strasbourg dans Parsifal, Bordeaux (Rigoletto) en Avignon (La Forza del Destino, Un Ballo in Maschera), Nancy (Les Martyrs), et les Chorégies Orange (Tosca).
Avec une voix à l’émission typiquement française, naturellement sombre et une diction parfaite tels Jules Bastin, Xavier Depraz il est rapidement invité par les opéras de Bordeaux, Avignon, Metz, Toulon, Marseille, Toulouse... Son répertoire est très varié, en langue française ( Faust, Hérodiade, Pelleas et Mélisande), allemande ( Zaüberflöte, Entführung aus dem Serail, Der fliegende Holländer,…), italienne (Don Giovanni, Don Carlos, Trovatore, Aïda, il Barbiere di Siviglia, Elisire d’Amore...), russe (Eugene Onegin, Le prince Igor…) mais aussi un répertoire plus moderne, Les Rois (Minos) création de Philippe Fenelon Opéra Bordeaux in 2004, Berg (Lulu, Wozzeck)… pour des ouvrages plus anciens, Eric Martin-Bonnet participe à une tournée européenne de Zoroastre avec W. Christie et Les Arts Florissants, mais chante aussi plusieurs passions, cantates de Bach ainsi que La création de Haynd et en 2014 Tancrède (Campra) avec le Centre de Musique Baroque de Versailles, dernièrement les concerts Charpentier de noël avec Ars musica à Montpellier.
A l’étranger il chante régulièrement à Dublin, Palerme, Bonn, Eindhoven, Séville, Sofia, mais aussi à Berlin où il est Méphisto dans Faust au Deutsche Oper et le Festival de Salzburg en 2010 (Jeanne au Bûcher), qu’il chante aussi à Barcelone en 2012. De 2015 à 2017 il est plusieurs mois de l’année en résidence en Suisse au TOBS (La Damnation de Faust, Le comte Ory, Owen Wingrave, Gianni Schicchi, La notte di un nevrastenico, les pêcheurs de perles…).
Il participe actuellement à la production du pauvre matelot de Darius Millhaud en tournée avec L’Arcal dernièrement il était Chalcas dans La Belle Hélène au festival de l'OSArques et à l’opéra d’Avignon pour le rôle d’Abimelech dans Samson et Dalila.
En 2019 il réalise sa première mise en scène et scénographie avec Tosca de Puccini au théâtre Comœdia de Marmande pour le festival en marmandais qui l’invite à nouveau en 2020 pour le Barbier de Séville de Rossini (version française sur les textes de Beaumarchais, qui sera repris à Gujan-Mestras) puis pour Don Giovanni en 2021.
Eric Martin-Bonnet a participé aux enregistrements CD de Léonore II (Don Fernando) de Beethoven sous la direction de Marc Soustrot, ainsi que de Zoroastre (Oromasès, Ariman) de Rameau avec Les Arts Florissants dirigés par William Christie (Erato) décembre 2007, Les Bayadères de Catel Messe Solennelle de Caillebotte, Jeanne au Bûcher de Honneger aux côtés de Marion Cotillard (Medici.tv), Tancrède de Campra (Centre de musique baroque de Versailles), le premier enregistrement mondial en DVD du Roi d’Ys (Opéra royal de wallonie), et enregistre avec France télévision, Philémon et Baucis de Gounod version 3 actes (Grand théâtre de Tours).
Le Chœur de Chambre et l'Orchestre des Pierres lyriques


Missa brevis BWV235 de J-S. Bach
Le Chœur de Chambre a été créé en 2007 par François Ithurbide pour l’interprétation de la Petite Messe Solennelle de Rossini. Il est composé de 24 à 30 chanteurs issus du Grand Chœur des Pierres Lyriques, des Chœurs du Conservatoire de Pau ou du C.N.R. de Bayonne Côte Basque.
Fonctionnant en sessions mensuelles, le Chœur de Chambre monte deux programmes par an. L’expérience du travail de chœur dans des œuvres du grand répertoire de ces chanteurs confirmés, par ailleurs habitués à chanter et jouer ensembles les parties chorales des spectacles scéniques et des oratorios avec orchestre programmés par le Festival des Pierres Lyriques, a contribué à installer une grande cohésion vocale et musicale, base de la remarquable qualité de cette formation.
Ses récentes prestations dans le Requiem de Mozart, Le Gloria de Vivaldi, le Requiem de Fauré ou encore l'enfance du Christ de Berlioz avec l'Orchestre de Nouvelle-Aquitaine sous la direction de Jean-François Heisser, ont démontré le niveau d’excellence de ce chœur. Désormais, le Chœur de chambre du festival des Pierres Lyriques attire un grand nombre de chanteurs amateurs de tout le département des Pyrénées-Atlantiques désirant pratiquer le chant choral de haut niveau.
L’Orchestre des Pierres Lyriques voit le jour dans une forme réduite (12 musiciens) sous l’impulsion de Samuel Jean en 2022. Il a été créé dans le but de développer les spectacles lyriques, jusqu’alors interprétés avec deux pianos. À partir de 2012, il devient l’Orchestre des Pierres Lyriques. Il est constitué de 45 musiciens, parfois plus selon les œuvres, qui viennent pour la plupart de l’OPPB, du Iparraldeko Orkestra de Bayonne et du CNSMDP.
Samuel Jean, Direction Musicale
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crédit photo Manuel Braun
Chef d’orchestre et pianiste, Samuel Jean est un musicien complet et intéressé par toutes les formes et les styles musicaux. Si l’opéra et la musique symphonique représentent une belle part de son activité, sa curiosité l’amène à collaborer avec des artistes aussi variés que Damon Albarn, Amjad Ali Khan, Juan Carmona, Thomas Enhco, Isabelle George, les Dakh Daughters pour n’en citer que quelques-uns.
Premier chef invité de l’Orchestre National Avignon Provence de 2013 à 2020, il a largement pu y démontrer l’étendue de son répertoire en dirigeant plus de 300 représentations de concerts symphoniques et d’opéras, de Bach à des créations contemporaines. Il a grandement contribué à la reconnaissance de cet orchestre et à sa labellisation Orchestre National, notamment par une implication forte dans les actions culturelles et pédagogiques ainsi que dans sa volonté de développer une politique discographique conséquente, notamment sur la musique française lyrique et concertante de la fin du XIXème siècle et le début du XXème pour des labels tels que Decca, Naive, Klarthe et récemment le Palazetto Bru Zane où son enregistrement de Ô mon bel Inconnu de Reynaldo Hahn a reçu un accueil magnifique en France et à l’étranger.
Il a également enregistré pour le label Deutsche Grammophon, le disque « Yes », unanimement salué par la critique, de la soprano Julie Fuchs avec l’Orchestre National de Lille.
Chef de chant de formation, diplômé du CNSM de Paris, Samuel a dirigé plus d’une cinquantaine d’opéras dans des maisons telles que le Théâtre du Châtelet, l’Opéra Comique, le théâtre Royal de la Monnaie, l’opéra National de Montpellier, l’Opéra National de Bordeaux, l’Opéra de Marseille, le festival d’Aix en Provence, le festival de Salzbourg…
Dans le domaine symphonique, Samuel Jean a dirigé des orchestres tels que le Philharmonique de Radio-France, l’orchestre National d’ Ile de France, l’orchestre National Bordeaux Aquitaine, l’orchestre National de Strasbourg, l’orchestre Philharmonique Royal de Liège, au théâtre des Champs-Elysées, à la Philharmonie de Paris, à la Maison de la Radio, Salle Pleyel, festival de le Roque d’Anthéron…
Pianiste accompagnateur reconnu, Samuel Jean a enregistré deux disques consacrés aux mélodies de Massenet et de Pierné avec la soprano Sabine Revault d’Allonnes et le baryton Thomas Dolié. Il a également récemment accompagné la soprano Véronique Gens et la Mezzo Stéphanie d’Oustrac, ainsi que le trompettiste Romain Leleu avec lequel il collabore depuis plusieurs années. Il est également un invité régulier du Châtelet Musical Club.
Samuel Jean a été de 2005 à 2013 professeur des ensembles vocaux au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et est depuis 2004, le directeur artistique du Festival Pierres Lyriques en Béarn des Gaves.
C’est la diversité et la curiosité qui jalonnent son parcours depuis 20 ans, oscillant entre opéras et œuvres symphonique du répertoire, créations lyriques ou symphoniques, croisement des musiques, direction d’orchestre et piano, grandes salles ou petits villages et qui font de Samuel Jean un musicien complet et riche de toutes ces expériences.
Il est depuis 2023 directeur de la Cité des Arts de la ville de Lescar.
François Ithurbide, chef de Chœur

crédit photo Jean Sarsiat
Diplômé en Musicologie, 1er prix de clarinette du Conservatoire de Bayonne-Côte Basque, Diplômé du CNR de Bordeaux en Chant (DFE mention TB à l'unanimité et médaille d'or en Art Lyrique), François Ithurbide chante un vaste répertoire de musique sacrée (messes et oratorios de Campra, Bach, Haydn, Mozart, Beethoven, Donizetti, Rossini, Schubert, Saint-Saëns, Puccini, Duruflé, Tippet) et s’affirme à la scène dans les rôles de basse-buffa, notamment dans le répertoire de Rossini et d'Offenbach.
Il participe aussi aux créations du compositeur Jacques Ballue (1999 : Kante Luzea, 2001 : Hommage à Canteloube Cants deü Sud , pour baryton, soprano et orchestre, œuvre dont il a fait l’enregistrement discographique.)
Il crée en 2000 l’Association Pierres Lyriques en Béarn des Gaves, en 2001 le Grand Choeur des Pierres Lyriques qu’il dirige dans le grand répertoire de musique sacrée, et en 2007 le Chœur de Chambre pour, notamment, la Petite messe solennelle de Rossini, le Stabat Mater de Dvorak, le Gloria et le Stabat Mater de Poulenc, les Sept paroles du Christ en Croix de Franck… Il est également chef de chœur des productions lyriques de l'Association Luis Mariano d'Irun.
Il a mis en scène les opéras de jeunesse de Rossini, Les mamelles de Tiresias de Poulenc ainsi que la plupart des grands opéras-bouffes d’Offenbach dans le cadre du Festival des Pierres Lyriques (Orphée aux Enfers, La Périchole, La Belle Hélène, La Grande Duchesse de Gérolstein).
Régulièrement invité en Espagne par l’Association Luis Mariano d’Irun, il a signé depuis 2006 les mises en scène de L’Elisir d’Amore de Donizetti, Sonnambula de Bellini, La Traviata, Rigoletto, Il Trovatore de Verdi , La Bohème de Puccini, Cosi fan tutte de Mozart, Carmen de Bizet, Roméo et Juliette de Gounod, Il Barbiere di Siviglia de Rossini, La Traviata de Verdi (nouvelle production). En 2018 il met en scène Turandot de Puccini, et en 2019 Werther de Massenet, mise en scène dans laquelle il interprète également le Baillis. Il signe en 2021 la mise en scène de Don Giovani de Mozart et assurera celle de La fille du régiment de Donizetti en novembre 2022.Il mettra en scène Madame Butterfly de Puccini à Irun en novembre 2024.
Alexandre Adra est né au Canada le 5 janvier 1998 d’une mère franco-argentine et d’un père libanais. Il grandit à Paris où il étudie le violoncelle et le chant au conservatoire. Alexandre débute le chant lyrique au CRR de Rennes dans la classe de Norma Lopez et Elisa Bellanger. Il découvre le monde professionnel avec Mélismes sous la direction de Gildas Pungier lors du Vaisseau Fantôme de Wagner dans les Opera de Rennes, Angers et Nantes en 2019. Il rencontre Stéphane Fuget, chef d’orchestre de la classe d’opéra baroque du CRR de Paris. C’est avec les rôles de basse dans La Morte d’Orfeo de Stephano Landi et dans Le nozze in sogno de Cesti qu’il fait ses début en tant que soliste. En 2021 il intègre le Pôle Supérieur de Rennes dans la classe de Stéphanie d’Oustrac et d’Olga Pitarch et se forme avec le soliste Jean-Vincent Blot en parallèle à ses études. Cette année, il s’est produit en tant que soliste dans différents ensembles tels que la Maîtrise de Bretagne, d’Angers et du Mans pour le requiem de Mozart, le magnificat de Bach, mais aussi avec Le Banquet Céleste dirigé par Damien Guillon dans Rinaldo de Haendel. Il interprète cet été le rôle de Sarastro dans la flûte enchantée dirigé par Yann Toussaint.