
#pierres lyriques
Récital de piano
Vanessa Wagner
http://vanessawagner.net

Décrite par le quotidien Le Monde comme “la pianiste la plus délicieusement singulière de sa génération”, Vanessa Wagner poursuit une carrière à son image, originale et engagée, mêlant les récitals classiques, la création contemporaine, la pratique des instruments anciens, la musique de chambre, ainsi que les rencontres transversales avec d’autres pratiques artistiques.
Ces dernières années, elle a initié des collaborations avec des artistes tels que les musiciens électroniques Murcof ou Molécule, le plasticien Quayola, le circassien Yoann Bourgeois ou le chanteur Arthur H, et a participé à plusieurs créations chorégraphiques signées par Emmanuelle Vo-Dinh, Sylvain Groud, Petter Jacobson.
Très investie dans la musique de son temps, elle est dédicataire de plusieurs pièces de Pascal Dusapin, François Meimoun, Amy Crankshaw, Alex Nante…
Réputée pour ses couleurs musicales, l’intensité de son jeu et la richesse de son toucher, son vaste répertoire sans cesse renouvelé est le miroir d’une personnalité toujours en éveil, tissant patiemment des liens entre des univers trop souvent cloisonnés.
En 2016, elle a enregistré pour le label InFiné l’album très remarqué « Statea » (ffff Télérama) avec le producteur Murcof, associant piano et électronique autour de pièces minimalistes de Philip Glass à John Cage, qui a donné lieu à de nombreux concerts de par le monde.
Fruit de sa nouvelle collaboration avec le label La Dolce Volta, un album « Mozart, Clementi » sorti en 2017 réunissait sa pratique du piano-forte et du piano moderne. Celui-ci a d’ailleurs reçu les honneurs de toute la presse musicale, ffff de Télérama ou le Monde, comme l’ensemble de sa large discographie qui a reçu de nombreuses récompenses. Elle aborde tout le grand répertoire, depuis son premier disque Rachmaninov en 1996 à Mozart, Schumann, Schubert, Brahms, Liszt Scriabin, Debussy, Ravel, Berio, Dusapin…
Elle a sorti en 2018 un nouvel opus qui mêle le Liszt méditatif des « Harmonies Poétiques et Religieuses » en écho à des oeuvres mystiques d’Arvo Pärt.
En 2019, elle consacre un enregistrement au courant minimaliste dans un disque intitulé « Inland » (Infiné) Ce disque comporte quelques pièces rares ou inédites d’un répertoire qu’elle affectionne particulièrement. Il a lui aussi été très remarqué, donnant lieu à de nombreux concerts.
Avec le pianiste Wilhem Latchoumia elle enregistre “This is América” (2021) consacré au grand répertoire américain pour deux pianos. Ce disque a reçu un accueil très chaleureux de la presse et du public, avec notamment un Diapason d’Or, un choc de Classica. Le duo se produite très régulièrement depuis.
Souhaitant poursuivre son exploration du répertoire post-minimal, elle a enregistré durant la pandémie une suite à Inland. “The Study of the Invisible” (mars 2022) donne à découvrir tout un pan de la musique d’aujourd’hui encore peu joué par des musiciens classiques et réunit Nico Mulhy, Bryce Dessner, Brian Eno, Philip Glass, Caroline Shaw dans un voyage intime et puissant.
Consacrée « Révélation soliste instrumental » aux Victoires de la Musique Classique en 1999, Vanessa Wagner s’est depuis produite à travers le monde entier, et sa carrière depuis 20 ans ne cesse de s’enrichir.
Elle est l’invitée de nombreux orchestres dirigés par Charles Dutoit, François-Xavier Roth, Jean-Claude Casadesus, Theodor Guschlbauer… et se produit régulièrement dans des salles comme la Philharmonie de Paris, le Grand Auditorium de Radio France, le Théâtre de Bouffes du Nord, le Théâtre des Champs Elysées, la Seine Musicale, le Grand Auditorium de Bordeaux, de Lyon, de Lille, le Grand Théâtre d’Aix en Provence, le Corum de Montpellier, l’Arsenal de Metz, le TAP, le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, l’Oriental Art Centre de Shanghai, le Symphony Hall d’Osaka, la Cité de le Musique de Rio, l’Académie Santa Cecilia de Rome…
Vanessa Wagner est également à l’affiche des grands festivals comme la Roque d’Anthéron, Le Festival Présences de Radio France, Piano aux Jacobins, le Festival International d’Aix-en Provence, les Folles Journées, le Piano Lille Festival…
Vanessa Wagner est directrice artistique du Festival de Chambord depuis 2010 où elle élabore une programmation ambitieuse et éclectique.
Elle a été nommée en 2020 Chevalier de la Légion d’Honneur.
crédit photos : Caroline Doutre
Programme :
Mozart : Sonate K280
Debussy : Masques
Silvestrov : Bagatelles I-XIII / Bagatelle I
Tchaïkovsky : Les Saisons op.37a
Grieg : 5 pièces lyriques
Récital lyrique
Gershwin & co
Axelle Fanyo / Samuel Jean
1ère partie
Kurt Weill :
1- La complainte de la seine
2- Je ne t'aime pas
3- Youkali
Negro spiritual :
Sometimes I feel like a motherless child
Bolcom : Cabaret songs
1- Toothbrush time
2- Amor
3- George
Gershwin :
I love you Porgy (piano solo)
Summertime (Porgy and Bess)
‘S Wonderful
A foggy Day
Fascinating Rythm

crédit photo Capucine de Chocqueuse
Axelle Fanyo
axellefanyo.com
« Axelle Fanyo n’incarne pas uniquement un personnage, elle nous en narre l’histoire. Elle cultive à l’évidence l’art du dire qui donne à son chant une autre dimension » Forum Opéra, 20/12/2020
Cette saison Axelle Fanyo a eu l’occasion de participer à deux enregistrements de disques.
Le premier avec le Palazetto Bru Zane ( Centre de musique Française Romantique) avec un programme autour de "La Princesse Jaune" de Saint-Saens et "Les mélodies persanes" du même compositeur, avec l’orchestre du Capitole de Toulouse dirigé par Leo Hussain.
Le second pour lequel elle a enregistré plusieurs mélodies de Duparc, grâce à l’Académie Orsay-Royaumont dont elle est membre avec son partenaire pianiste Adriano Spampanato. Cette académie, qui réunit quatre duos de chanteurs et pianistes, leur a permis de participer à différentes masterclasses avec des duos de maîtres comme Véronique Gens et Susan Manoff, Stéphanie d’Oustrac et Pascal Jourdan, ou encore Christophe Prégardien et Julius Drake tout au long de l’année. Une tournée mondiale pour la saison 21/22 viendra clôturer leur participation à cette académie.
La saison 20/21 marque aussi le début de sa collaboration avec Hervé Niquet et Le Concert Spirituel. Elle participera à deux de leurs productions la saison prochaine:
"Les Aventures du Baron de Munchaüsen", comédie lyrique baroque qui réunit le théâtre, l’opéra et le mime, autour de différents compositeurs (Campra, Montéclair, Rameau, etc), mis en scène par Patrice Thibaud.
"Le Malade imaginaire", une comédie-ballet de Molière et Charpentier avec la troupe de théâtre des Malins Plaisirs et mis en scène par Vincent Tavernier.
Après des études de musicologie à La Sorbonne Paris IV et un prix de violon au Conservatoire à rayonnement régional de La Courneuve - Aubervilliers, Axelle Fanyo décide de se consacrer au chant.
Elle entre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (CNSMDP) dans la classe de Glenn Chambers et obtient son diplôme de master 2 mention très bien à l’unanimité en juin 2016.
Elle intègre l’atelier lyrique d’Opera Fuoco dirigé par David Stern en 2015 et participera pendant les trois années de formation à de nombreuses masterclasses et productions.
L’année 2019 marque un tournant dans la carrière d’Axelle Fanyo puisqu’elle y fait ses débuts sur le continent américain. En effet elle a eu la chance de travailler avec Renée Fleming pendant une semaine de masterclasses et de récitals lors du Song Studio au Carnegie Hall. La même année elle remporte la Kaleidoscope Competition à Los Angeles, ainsi que deux prix au Concours- Récital du Festival Classica de Montréal.
La saison dernière, Axelle a eu l’occasion de donner un récital à la Philipps Collection à Washington D.C. avec la pianiste Bénédicte Jourdois autour d’un programme de mélodies françaises.
A l’Opéra elle a chanté les rôles d’Elisabeth dans "Tannhaüser" de Wagner, Vitellia dans "La Clémence de Titus" de Mozart, Eleonora dans "La Force du Destin" de Verdi, Leonora dans "Prima la musica et poi la parole" de Salieri ou encore Barena dans "Jenufa" de Janáček.
Elle a eu la chance, la saison dernière, de chanter le rôle de Junon dans "La Divisione del Mondo" de Legrenzi avec les Talens Lyrique et Christophe Rousset à la Philharmonie de Cologne, ainsi que le rôle de Leïla dans "I was looking at the ceiling and then I sasw the sky" de John Adams à l’Opéra de Lyon.
Cette saison elle a chanté le rôle de la Quatrième Servante dans "Elektra" de Strauss au Capitole de Toulouse, dirigé par Frank Bergmann et mis en scène par Michel Fau.
Samuel Jean
https://www.jean-samuel.com/

crédit photo Manuel Braun
Chef d’orchestre et pianiste, Samuel Jean est un musicien complet et intéressé par toutes les formes et les styles musicaux. Si l’opéra et la musique symphonique représentent une belle part de son activité, sa curiosité l’amène à collaborer avec des artistes aussi variés que Damon Albarn, Amjad Ali Khan, Juan Carmona, Thomas Enhco, Isabelle George, les Dakh Daughters pour n’en citer que quelques-uns.
Premier chef invité de l’Orchestre National Avignon Provence de 2013 à 2020, il a largement pu y démontrer l’étendue de son répertoire en dirigeant plus de 300 représentations de concerts symphoniques et d’opéras, de Bach à des créations contemporaines. Il a grandement contribué à la reconnaissance de cet orchestre et à sa labellisation Orchestre National, notamment par une implication forte dans les actions culturelles et pédagogiques ainsi que dans sa volonté de développer une politique discographique conséquente, notamment sur la musique française lyrique et concertante de la fin du XIXème siècle et le début du XXème pour des labels tels que Decca, Naive, Klarthe et récemment le Palazetto Bru Zane ou son enregistrement de O mon bel Inconnu de Reynaldo Hahn a reçu un accueil magnifique en France et à l’étranger.
Il a également enregistré pour le label Deutsche Grammophon, le disque « Yes », unanimement salué par la critique, de la soprano Julie Fuchs avec l’Orchestre National de Lille.
Chef de chant de formation, diplômé du CNSM de Paris, Samuel a dirigé plus d’une cinquantaine d’opéras dans des maisons telles que le Théâtre du Châtelet, l’Opéra Comique, le théâtre Royal de la Monnaie, l’opéra National de Montpellier, l’Opéra National de Bordeaux, l’Opéra de Marseille, le festival d’Aix en Provence, le festival de Salzbourg…
Dans le domaine symphonique, Samuel Jean a dirigé des orchestres tels que le Philharmonique de Radio-France, l’orchestre National d’ Ile de France, l’orchestre National Bordeaux Aquitaine, l’orchestre National de Strasbourg, l’orchestre Philharmonique Royal de Liège, au théâtre des Champs-Elysées, à la Philharmonie de Paris, à la Maison de la Radio, Salle Pleyel, festival de le Roque d’Anthéron…
Pianiste accompagnateur reconnu, Samuel Jean a enregistré deux disques consacrés aux mélodies de Massenet et de Pierné avec la soprano Sabine Revault d’Allonnes et le baryton Thomas Dolié. Il a également récemment accompagné la soprano Véronique Gens et la Mezzo Stéphanie d’Oustrac, ainsi que le trompettiste Romain Leleu avec lequel il collabore depuis plusieurs années. Il est également un invité régulier du Châtelet Musical Club.
Samuel Jean a été de 2005 à 2013 professeur des ensembles vocaux au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et est depuis 2004, le directeur artistique du Festival Pierres Lyriques en Béarn des Gaves.
C’est la diversité et la curiosité qui jalonnent son parcours depuis 20 ans, oscillant entre opéras et œuvres symphonique du répertoire, créations lyriques ou symphoniques, croisement des musiques, direction d’orchestre et piano, grandes salles ou petits villages et qui font de Samuel Jean un musicien complet et riche de toutes ces expériences.
Théâtre musical
Les Années Folles
Avec Laetitia Ithurbide, Scott Emerson, François Ithurbide, Damien Guille.
Conception et écriture : François Ithurbide

Suite à la première guerre mondiale, un mouvement d’euphorie et de libération fut annoncé en France. C’était une période d’effervescence et de bouillonnement marquée par la découverte du plaisir de s’amuser et un engouement pour la culture, voilà pourquoi on lui attribué le qualificatif d’années folles. A Paris par exemple, les habitants étaient entraînés dans une frénésie aussi bien culturelle que sociale. On voyait la ville se métamorphoser au gré des constructions Art Déco, les automobiles, l’électroménager…Le mot d’ordre de cette époque était la fête parce qu’elle permettait aux gens d’oublier l’horreur de la guerre.

Pourquoi les années folles ?
On a appelé les années 20 par années folles parce qu’il s’agit d’une période d’intense soulagement et de libération, après cinq longues années d’un conflit qui avait mobilisé toutes les forces du pays. La censure et l’austérité économique ont accablé toutes les couches de la population, une saignée sans précédent. La Belle Époque était bel et bien révolue et une nouvelle période est venue apporter des solidarités et des mutations.
Les années folles étaient avant tout un véritable phénomène culturel, marqué par la créativité et l’exubérance. Leur épicentre fut le quartier parisien de Montparnasse, où se rassemblaient, dans un triangle formé par les cafés le Dôme, la Coupole et la Rotonde, toute une bohème cosmopolite de peintres, de sculpteurs , de photographes et de modèles, ainsi que de nombreux écrivains, dont ceux du mouvement surréaliste et les Américains de la lost generation.

Les femmes qui ont marqué les années folles
Parmi les femmes qui ont marqué cette décennie on peut citer Jeanne Bourgeois, alias Mistinguett. Mais la véritable « Reine de Montparnasse » est Kiki de Montparnasse (Alice Ernestine Prin), baptisée ainsi par l’artiste japonais Foujita. Elle fut l’égérie de Tout-Paris et artiste animant le quartier pendant les années folles. Elle était l’amante du photographe Man Ray et son modèle favori. Leur histoire d’amour a été immortalisée par leurs œuvres communes telles que la fameuse photographie du Violon d’Ingres où Man Ray la représente en violoncelle érotique.


Les années folles en Amérique et en Europe
Les États-Unis ont connu une croissance rapide reposant sur une augmentation de la production industrielle et de la spéculation boursière. Seuls les agriculteurs furent éliminés de cette prospérité à cause de la baisse des prix des produits de gros.
Entre 1925 et 1926, l’Europe a enfin désamorcé la crise économique de la première Guerre en passant à une phase croissance. Grâce aux investissements à l’étranger, la France a pu connaitre une hausse rapide de sa production industrielle et son commerce devint excédentaire. Quant à l’Allemagne,elle a été soumise au paiement de très importantes indemnités de guerre, ce qui l’introduit dans un marasme économique au début de la décennie (effondrement de la monnaie et inflation considérable). Mais les énormes prêts consentis par les banques américaines, lui ont permis par la suite de retrouver la croissance. Le Royaume-Uni a aussi été confronté à l’inadaptation de son appareil industriel, désormais obsolète, et n’a pas réussi à retrouver son équilibre économique au cours des années 1920.

Les années folles, ou la créativité dans tous ses états
La folie des années 1920 est caractérisée par la course aux plaisirs, le développent des arts, du théâtre, du cinéma, de l’automobile, etc. Elle se caractérise par de nombreuses nouveautés, à l’image de l’apparition du jazz, de la radio, du cinéma ou de l’électroménager. À Paris par exemple le quartier Montparnasse fut l’emblème de ce renouveau. Le plaisir et l’exubérance étaient les maîtres mots de ce mode de vie. C’est l’époque de Joséphine Baker, de l’Art déco, des créations de Coco Chanel. C'est l'époque de la création sans limite, de l'expérimentation créative.
Le ballet mécanique - Fernand Léger (1924) sur la musique du compositeur américain George Antheil
"Le Ballet mécanique date de l’époque où les architectes ont parlé de la civilisation machiniste. Il y a dans cette époque un nouveau réalisme que j’ai personnellement utilisé dans mes tableaux et dans ce film. Ce film est surtout la preuve que les machines et les fragments, que les objets usuels fabriqués sont possibles et plastiques. Contraster les objets, des passages lents et rapides, des repos, des intensités, tout le film est construit là-dessus. Le gros plan, qui est la seule invention cinématographique, je l’ai utilisé. Le fragment d’objet lui aussi m’a servi ; en l’isolant, on le personnalise. Tout ce travail m’a conduit à considérer l’événement d’objectivité comme une valeur très actuelle et nouvelle." (Fernand Léger)
Laetitia Ithurbide, mezzo-soprano

Violoniste de formation, diplômée en Musicologie ainsi qu'en Administration et Production du Spectacle Vivant, Laetitia Ithurbide débute le chant avec Mady Mesplé et obtient un premier prix de chant au Conservatoire National de Région de Saint-Maur. Elle est lauréate de nombreux concours (Concours d'Opérette de Marseille 2007, Marmande 2004, Clermont-Ferrand 2003, Vivonne 2002,...). Dotée d'un grand sens théâtral, d'un amour du jeu et de la scène, c'est tout naturellement qu'elle oriente sa carrière vers le théâtre musical, et notamment l'opérette.
Elle chante plus de cinquante fois le rôle d'Ernestine (Monsieur Choufleuri restera chez lui... d'Offenbach) et obtient un grand succès dans le rôle de Toto, pour la recréation de l'ouvrage Le château à Toto d'Offenbach. Cette production a fait l'objet d'un enregistrement discographique. Elle interprète également Eurydice/Cupidon (Orphée aux Enfers), Catherine (Pomme d'Api), Gabrielle (La Vie Parisienne), Oreste (La Belle Hélène), Wanda (La Grande Duchesse de Gerolstein), Alexis (L’ Île de Tulipatan) aux Opéras de Rouen, Saint-Étienne et Besançon, mais aussi Agathe (Véronique), Héloïse (Véronique) au Théâtre du Châtelet, Sylviane Bogdanovich (La Veuve Joyeuse) à l'Opéra Comique, ...
Elle est particulièrement remarquée pour son interprétation de Polly Peachum (L’Opéra de Quat'sous, mis en scène par Laurent Fréchuret), qu'elle chante en tournée en France (CDN de Sartrouville, Théâtre de la Criée de Marseille, L'opéra de Saint-Étienne, etc...).
Elle a chanté sous la direction de nombreux chefs (Jean-Christophe Spinozi, Jean-Claude Casadessus, Placido Domingo, Antonio Florio, Jean-Yves Ossonce, Pascal Verrot, David Charles Abell, Samuel Jean, Claude Schnitzler,...) et a travaillé avec des metteurs en scène reconnus (Jérôme Savary, Emilio Sagi, Jean-François Sivadier, Jean-Yves Ruf, Jean-Louis Martin-Barbaz, Robert Carsen, Lee Blakeley, Laurent Fréchuret,...).
Entre 2012 et 2016, elle est membre des "Essenti'Elles", ensemble vocal constitué de huit à seize femmes, sous la direction artistique de Sabine Revault D'Allonnes.
Afin de perfectionner son rapport au jeu, elle a participé à un stage théâtral sur les Sonnets et Richard III de Shakespeare sous la direction de Laurent Fréchuret.
Elle a enregistré le rôle de la deuxième servante dans l'Amour Masqué de Messager avec l'Orchestre d'Avignon dirigé par Samuel Jean, sous le label Acte Sud.
Sa connaissance de la scène, mêlée à la volonté de connaitre au mieux le monde du spectacle vivant, la conduite à suivre une formation d'Administration / Production, spécialisée dans le spectacle vivant. Elle en sort diplômée en 2015.
En 2017, elle est invitée à l'Opéra de Lille pour Der Fliegende Höllender, mise en scène Alex Ollé, direction musicale Eivind Gullberg Jensen et l’année suivante à l’Opéra de Tours dans Iolanta de Tchaïkovsky, mise en scène Dieter Kaegi, direction musicale Vladislav Karklin.
En 2018, lors du Festival 2018 des Pierres Lyriques, elle interprète les parties de mezzo dans la Missa Brevis KWV 235 de Bach et le Gloria de Vivaldi, sous la direction de Samuel Jean.
Scott Emerson, ténor

Né à Los Angeles, Scott Emerson fait ses études de chant à la Music Academy of the West de 1991 à 1993, puis entre au Virginia Opera. Pour ses débuts sur scène il participe tout à la fois à de nombreuses comédies musicales telles West Side Story, Evita, Jesus Christ Superstar... mais aussi des opéras en abordant les rôles de Tamino, Ferrando et Don Ottavio.
À l’Opéra de Lyon, alors dirigé par Louis Erlo et Jean-Pierre Brossmann il rejoint l’Atelier lyrique en 1994, puis intègre la troupe en 1996. Là, il chante dans La Station Thermale de Fabio Vacchi, The Turn of the Screw, A Midsummer Night’s Dream, Le Viol de Lucrèce, Carmen, ...Une Petite Flûte enchantée d’après Mozart, Apollon et Hyacinthe, Le Nozze di Figaro, L’Amour des trois oranges, et L’Osteria di Marechiaro de Paisiello. Il obtient le premier prix d’opéra du concours de Marmande en 1996, puis entre dans la troupe de l’Opéra-Comique sous la direction de Pierre Médecin en 1997. Il y interprète Le Comte Ory (rôle titre), L’Heure espagnole (Gonzalve), Les Mamelles de Tirésias (le mari), Don Giovanni (Ottavio), Il Matrimonio Segreto (Paolino), La finta semplice (Polidoro) , Une nuit à Venise (le duc), Tosca (Spoletta), Carmen (Remendado), L’Empereur d’Atlantis (Arlekin) de Viktor Ullmann et Le dernier jour de Socrate (Phédon) création mondiale de Jean-Claude Carrière et Graciane Finzi. Depuis 1994, il se produit dans divers théâtres en France: Marseille, Nice, Strasbourg, Saint-Etienne, Nantes, Avignon, Reims, Toulon, Metz, Massy, au théâtre du Châtelet de Paris, au festival d'Aix,...
Il retrouve la comédie musical avec Chantons sous la pluie (prix Molière du meilleur spectacle musical 2001) au Théâtre de la Porte Saint Martin à Paris, Simenon et Joséphine, et Titanic à l’Opéra de Liège dans des mises en scène de Jean-Louis Grinda et des chorégraphies de Barry Collins. Avec le metteur en scène Paul-Émile Fourny, il incarne Gustav dans Le Pays du sourire durant la saison 2006/2007 et sera Puck dans A Midsummer Night’s Dream en 2008 à l'Opéra de Nice. Il a chanté de nouveau le rôle du mari des Mamelles de Tirésias dans une nouvelle production du Studio Compagnie Jean-Louis Martin-Barbaz, mis en scène par Hervé Van der Meulen au Festival Cormatin 2009, puis durant la saison 2009/2010 dans une nouvelle production de Tosca (Spoletta) à l’Opéra Massy. En 2010 au Festival Pierres Lyriques il interprète Loustot dans Véronique de Messager. En 2011, il a participé dans la première française de Sweeney Todd au théâtre du Châtelet (ensemble/doublure Pirelli). Récemment il a chanté au Gateway Playhouse-Long Island, New York dans une nouvelle production de Sweeney Todd (Pirelli), la première française de Sunday in the Park with George (Mr.) au Théâtre du Châtelet, une nouvelle production de Sunday in the Park with George (Franz/Dennis) avec Short North Stage, la première française de Into the Woods (le père de Cendrillon), la quatrième volet du cycle Stephen Sondheim au Châtelet, une nouvelle production de Sweeney Todd (Pirelli/Fogg) au Festival - Château d'Hardelot et à l'Opéra de Reims saison 2014/2015, un concert à l'Opéra de Bordeaux avec Spirit of Chicago Orchestra (Singin' in the Rain, The Origins) 2016, une reprise de A Midsummer Night's Dream (Puck) avec l'Opéra Théâtre-Metz Métropole 2016, une nouvelle production de 42nd Street (Mac) de Stephen Mear au Théâtre du Châtelet en 2016/2017 (Trophée d'honneur des Trophées de la comédie musicale - 2017), et la création mondiale aux Invalides de l'oratorio de Patrick Zimmerli - Alan Seeger: Instrument Du Destin avec Thomas Enhco à l'occasion du centenaire 1914-1918, une reprise de My Fair Lady (en V.F.) de Paul-Émile Fourny à l'Opéra de Tours en 2017, pour #BernsteinAt100 - la création française de Wonderful Town (Valenti/Tourguide), à l'Opéra de Toulon en 2018 - Grand Prix International du DVD Opera 2018 Académie Charles Cros, une nouvelle production de Assassins (Guiteau) de Sondheim avec Short North Stage, une nouvelle Olivier Benezech/Clef des Chants 2018/2019 production de Into the Woods (le Narrateur /l'Homme mystérieux/la Mère de Jack…) à l'Opéra de Reims/Massy, et une nouvelle Paul-Émile Fourny/Opéra Théâtre-Metz Métropole 2019 production de Tosca (Spoletta).
Parmi ses projects - Des concerts et un nouvel enregistrement avec Spirit of Chicago Orchestra (jazz rétro), une reprise de Into the Woods/version Olivier Benezech à l’Opéra de Toulon, La Vie Parisienne (Le Brésilien) à Opéra Théâtre-Metz Métropole en 2019/2020, la création française de Rodgers et Hammerstein - South Pacific en V.O. à l’Opéra de Toulon, une reprise de Eugène Onéguine (Mr. Triquet) à l’Opéra Massy en 2020/2021...
François Ithurbide, Baryton

Diplômé en Musicologie, 1er prix de clarinette du Conservatoire de Bayonne-Côte Basque, Diplômé du CNR de Bordeaux en Chant (DFE mention TB à l'unanimité et médaille d'or en Art Lyrique), François Ithurbide chante un vaste répertoire de musique sacrée (messes et oratorios de Campra, Bach, Haydn, Mozart, Beethoven, Donizetti, Rossini, Schubert, Saint-Saëns, Puccini, Duruflé, Tippet) et s’affirme à la scène dans les rôles de basse-buffa, notamment dans le répertoire de Rossini et d'Offenbach.
Il participe aussi aux créations du compositeur Jacques Ballue (1999 : Kante Luzea , 2001 : Hommage à Canteloube Cants deü Sud , pour baryton, soprano et orchestre, œuvre dont il a fait l’enregistrement discographique.)
Il crée en 2000 l’Association Pierres Lyriques en Béarn des Gaves, en 2001 le Grand Choeur des Pierres Lyriques qu’il dirige dans le grand répertoire de musique sacrée, et en 2007 le Chœur de Chambre pour, notamment, la Petite messe solennelle de Rossini, le Stabat Mater de Dvorak, le Gloria et le Stabat Mater de Poulenc, les Sept paroles du Christ en Croix de Franck… Il est également chef de chœur des productions lyriques de l'Association Luis Mariano d'Irun.
Il a mis en scène les opéras de jeunesse de Rossini, Les mamelles de Tiresias de Poulenc ainsi que la plupart des grands opéras-bouffes d’Offenbach dans le cadre du Festival des Pierres Lyriques (Orphée aux Enfers, La Périchole, La Belle Hélène, La Grande Duchesse de Gérolstein).
Régulièrement invité en Espagne par l’Association Luis Mariano d’Irun, il a signé depuis 2006 les mises en scène de L’Elisir d’Amore de Donizetti, Sonnambula de Bellini, La Traviata, Rigoletto, Il Trovatore de Verdi , La Bohème de Puccini, Cosi fan tutte de Mozart, Carmen de Bizet, Roméo et Juliette de Gounod, Il Barbiere di Siviglia de Rossini, La Traviata de Verdi (nouvelle production). En 2018 il met en scène Turandot de Puccini, et en 2019 Werther de Massenet, mise en scène dans laquelle il interprète également le Baillis. Il signe en 2021 la mise en scène de Don Giovani de Mozart et assurera celle de La fille du régiment de Donizetti en novembre 2022.

Programme
Jacques Ballue:
Magnificat
Ariel Ramirez :
Alfonsina y el mar
Astor Piazzolla :
Ave Maria
Jacques Ballue
Né dans dans une famille de musiciens, il se tourne très rapidement vers le piano et commence à se faire connaitre dès l’âge de 12 ans à Bordeaux en jouant dans des orchestres de Jazz. A 16 ans, il accompagne notamment Serge Lama et Fabienne Thibault.
Il suit en parallèle des cours de musique à Bordeaux et Rueil-Malmaison et Paris, où il étudie avec attention le piano, le solfège, l’écriture, l’histoire de la musique, l’analyse, la direction de chœurs et d’orchestre. À sa majorité, il décroche le Certificat d’Aptitude aux fonctions de Professeur.
Il obtient par la suite un poste au CRR de Bayonne Côte Basque. Là, ses talents de pianiste et d’arrangeur, ainsi que son attirence envers les musiques identitaires et les chœurs basques l’emmènent à participer à de nombreux projets. On le demande énormément pour réaliser et arranger des enregistrements. Il compose et co-réalise notamment le spectacle « Kantu Luzea » (Lumières en Pays Basque) qui verra 12 représentations et un enregistrement chez Sony Classical.
En 1999, Radio France lui demande de créer « 2000 voix pour l’an 2000 ».
L’année suivante, il élabore « Le mangeur de mots », spectacle joué près de 120 fois à l’Opéra de Bordeaux avec le Théâtre des Tafurs. Il se concentre ensuite à l’écriture du spectacle « Cants Deu Sud ».
De 2004 à 2005, il se penche sur la création d’une œuvre pour le chœur Oratorio (Agen). Il réalise aussi un concerto pour l’orchestre des Symphonistes d’Aquitaine et enchaîne depuis les créations pour musique de scènes et concerts.
Il exerce actuellement en tant que coordonnateur du département jazz au conservatoire d’Agen, professeur de formation musicale jazz et musiques actuelles au CRR de Bordeaux ainsi qu’à la Faculté de Bordeaux Montaigne.
On trouve ses compositions (pour orchestre, chœur et musique de chambre) parmi de prestigieux labels tels que Sony Classical, Universal Music, Wagram, Ocora Radio France et Agorila, dans des esthétiques larges, allant de la musique traditionnelle, jazz, de variété, contemporaine et musiques de films.
Il mène également une carrière de pianiste de jazz et musique de chambre.
Depuis, Jacques Ballue continue d’enchaîner les projets musicaux, sa vie ne cessant de tourner autour de la scène, de la création, de la musique.

Ariel Ramirez
Ariel Ramirez est né à Santa Fe le 4 septembre 1921 dans une famille de musiciens. Il est le quatrième enfant parmi les six de ses parents. Il apprend seul le piano durant son enfance et étudie le répertoire classique. Sa rencontre avec Arturo Schianca, spécialiste des musiques traditionnelles sud-américaines influencera beaucoup sa trajectoire musicale.
Installé à Cordoba, Ariel Ramirez rencontre l'auteur-compositeur et chanteur Atahualpa Yupanqui en 1941. Il commence alors à voyager dans différentes provinces du pays, pour se familiariser avec la musique régionale.
À partir de 1943, il connaît un beau succès d'interprète, notamment comme pianiste à Radio El Mundo, et continue ses études classiques, de piano et de composition, au conservatoire national.
En 1950, Ariel Ramirez s'installe à Rome, à l'invitation de l'Institut italo-argentin, et joue dans les grandes capitales européennes.
En 1954, il s'installe à Lima, où il poursuit sa carrière de soliste dans différentes villes de ce pays, ainsi que dans d'autres villes de Bolivie, du Chili et d'Uruguay.
En 1955, il revient en Argentine après un crochet par le Pérou, et met en place la Compagnie de folklore Ariel Ramirez où il travaille les expressions chantées et dansées de l'Argentine rurale. Il compose alors des thèmes devenus des classiques, comme Los Inundados, Volveré siempre a San Juan ou La Ultima Palabra.
En 1961, il publie chez Philips une série d'albums du répertoire traditionnel. De tous ses disques en tant qu'interprète, celui qui a acquis la plus grande importance est Coronación del Folklore, l'un des repères fondamentaux du nativisme, enregistré en 1963 avec Eduardo Falú et Los Fronterizos.
En 1964, il compose la Misa Criolla. La pièce sera créée le 20 décembre 1965 en Argentine, puis partira en tournée européenne à partir de 1967. La tournée prendra fin, au Vatican, par une audition privée devant le pape Paul VI. Cette messe, chantée en espagnol, suit la liturgie et utilise les instruments traditionnels du folklore argentino-indien. Cette messe a connu un grand succès, les disques se sont ainsi vendus à plusieurs millions d’exemplaires.
Ariel Ramirez s'est beaucoup engagé pour la protection des droits d'auteur : il fut l'un des piliers de la société des droits d'auteur argentine, la Sadaic, jusqu'en 2005.
Il a composé plus de 300 chansons, notamment avec deux de ses amis, Miguel Brasco et Felix Luna. Avec ce dernier, il écrit Los Reyes Magos, Antigo Dueno de las Flechas et Alfonsina y el Mar, autres chansons argentines contemporaines.
En 1981, Ariel Ramirez compose une nouvelle œuvre Misa por la Paz y la Justicia.
Le 18 février 2010, il meurt à Buenos Aires des suites d'une pneumonie et d'une insuffisance rénale.

Astor Piazzolla
Astor Piazzolla (1921-1992) était un bandonéoniste et compositeur argentin. Il fut le musicien le plus important de la seconde moitié du XXe siècle pour le tango. Son oeuvre, bien que critiquée de son vivant pour son style trop novateur, a marqué l'histoire de ce genre musical.
Astor Piazzolla est né le 11 mars 1921 à Mar del Plata (Argentine). Il vit de 1924 à 1937 à New York avec ses parents. Il commence à étudier le bandonéon en 1930, puis le piano avec Bela Wilda, élève de Rachmaninov.
De retour en Argentine, il étudie la composition avec Alberto Ginastera et intègre l'orchestre d'Anibal Troilo.
En 1952, il obtient une bourse pour étudier en France avec Nadia Boulanger qui l'encourage à créer sa propre musique. De retour, il crée deux groupes, l'Octeto Buenos Aires et l'Orchestre à cordes, avec lesquels il révolutionne toute la musique de Buenos Aires, s'attirant des critiques acerbes. Boycotté par les médias pour son « tango nuevo », il part travailler comme arrangeur à New York en 1958.
A son retour, il crée son quintette, convaincu que le tango est une musique à écouter et non à danser. Malgré les critiques qu'il subit dans son propre pays, Piazzolla triomphe à l'extérieur.
En 1967, il collabore avec le poète Horacio Ferrer pour l'opéra Maria de Buenos Aires, et en 1969 participe au succès mondial de « Balada para un loco » interprété par Amélita Baltar.
En 1971, il fonde son Noneto avec lequel il conquiert le monde. En 1974, il joue avec Gerry Mulligan, et en 1986 avec Gary Burton. Il écrit des musiques de films et compose énormément.
De santé fragile, très nerveux, dès 1974 il a des problèmes de santé.
De 1979 à 1988, Astor Piazzolla renoue avec son quinteto d'avant avec Pablo Ziegler au piano, Hector Console à la basse, Oscar Lopez Ruiz puis Horacio Malvicino à la guitare et Fernando Suarez Paz au violon.
En 1988, Piazzolla dissout le quintette qui lui donna une notoriété mondiale. Après dix années de concerts et de tournées internationales, il décide de former un groupe qui rappelle l’Octeto Buenos Aires, un sextuor qu’il organise dès 1989.
Une thrombose cérébrale l'alitera de 1990 jusqu'à sa mort le 4 juillet 1992 à Buenos Aires.

François Ithurbide : Direction Musicale
Diplômé en Musicologie, 1er prix de clarinette du Conservatoire de Bayonne-Côte Basque, Diplômé du CNR de Bordeaux en Chant (DFE mention TB à l'unanimité et médaille d'or en Art Lyrique), François Ithurbide chante un vaste répertoire de musique sacrée (messes et oratorios de Campra, Bach, Haydn, Mozart, Beethoven, Donizetti, Rossini, Schubert, Saint-Saëns, Puccini, Duruflé, Tippet) et s’affirme à la scène dans les rôles de basse-buffa, notamment dans le répertoire de Rossini et d'Offenbach.
Il participe aussi aux créations du compositeur Jacques Ballue (1999 : Kante Luzea , 2001 : Hommage à Canteloube Cants deü Sud , pour baryton, soprano et orchestre, œuvre dont il a fait l’enregistrement discographique.)
Il crée en 2000 l’Association Pierres Lyriques en Béarn des Gaves, en 2001 le Grand Choeur des Pierres Lyriques qu’il dirige dans le grand répertoire de musique sacrée, et en 2007 le Chœur de Chambre pour, notamment, la Petite messe solennelle de Rossini, le Stabat Mater de Dvorak, le Gloria et le Stabat Mater de Poulenc, les Sept paroles du Christ en Croix de Franck… Il est également chef de chœur des productions lyriques de l'Association Luis Mariano d'Irun.
Il a mis en scène les opéras de jeunesse de Rossini, Les mamelles de Tiresias de Poulenc ainsi que la plupart des grands opéras-bouffes d’Offenbach dans le cadre du Festival des Pierres Lyriques (Orphée aux Enfers, La Périchole, La Belle Hélène, La Grande Duchesse de Gérolstein).
Régulièrement invité en Espagne par l’Association Luis Mariano d’Irun, il a signé depuis 2006 les mises en scène de L’Elisir d’Amore de Donizetti, Sonnambula de Bellini, La Traviata, Rigoletto, Il Trovatore de Verdi , La Bohème de Puccini, Cosi fan tutte de Mozart, Carmen de Bizet, Roméo et Juliette de Gounod, Il Barbiere di Siviglia de Rossini, La Traviata de Verdi (nouvelle production). En 2018 il met en scène Turandot de Puccini, et en 2019 Werther de Massenet, mise en scène dans laquelle il interprète également le Baillis. Il signe en 2021 la mise en scène de Don Giovani de Mozart et assurera celle de La fille du régiment de Donizetti en novembre 2022.

Damien Guille : piano
Né le 26 novembre 1976, il débute l’apprentissage du piano à l’école de musique d’Orthez (Pyrénées-Atlantiques) à l’âge de 11 ans.
Il étudie ensuite dans les Conservatoires de Bayonne, Pau, Bordeaux et Toulouse et obtient le Diplôme d’Etudes Musicales (Formation musicale, piano et musique de chambre). Il suit un cursus d’harmonie et composition. Il obtient ensuite l’attestation de fin de cycle de perfectionnement en piano ainsi que le Diplôme d’Etat de professeur de piano
Depuis plus de 20 ans il est professeur de piano titulaire à temps plein dans les Ecoles de musique d’Orthez et de Salies-de-Béarn (Pyrénées-Atlantiques).
Damien Guille est pianiste- accompagnateur de plusieurs chœurs dans le Sud-Ouest, notamment ceux des Pierres Lyriques avec lesquels il travaille depuis de très nombreuses années. Depuis 2018, il est également régulièrement invité à jouer dans le spectacle de théâtre musical du Festival des Pierres Lyriques (Et la paix nous fût donnée…, Monsieur Offenbach restera chez lui…).
Compositeur, il a écrit 3 recueils d’ « Etudes expressives » éditées chez Henry Lemoine.
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Grand Concert
L'enfance du Christ de Berlioz

Yves Saelens, ténor : le récitant
Isabelle Druet, mezzo-soprano : Sainte Marie
Frédéric Caton, baryton : Hérode et le père de famille
Thomas Dolié, baryton : Saint-Joseph
Chœur et Ensemble Orchestral des Pierres Lyriques
Direction des Chœurs : François Ithurbide
Direction Musicale : Samuel Jean

Première partie
Le Songe d'Hérode.
Le roi Hérode se lamente sur la grandeur et la solitude des monarques. Sujet à une vision nocturne récurrente, il convoque des devins juifs, qui lui déclarent qu'« un enfant vient de naître qui fera disparaître [son] trône et [son] pouvoir ». Pour se prémunir des maux qu'on lui annonce, il décide la mise à mort de tous les premiers-nés.
(Indication de Berlioz : « Après un silence dont la durée devra représenter la valeur d'environ 8 ou 9 mesures, on passera, sans autre interruption, à la "Scène de la Crèche". »)
Dans une étable, la Vierge Marie prend soin de l'Enfant Jésus. Les anges informent la Sainte Famille qu'un danger la menace et qu'elle doit quitter au plus tôt la Judée.
Deuxième partie
La Fuite en Égypte.
Réunis devant l'étable, les bergers disent adieu à la Sainte Famille, dont la fuite commence.
Troisième partie
L'Arrivée à Saïs.
Éconduits brutalement par les Romains puis par les Égyptiens, les fugitifs épuisés sont recueillis par un père de famille ismaélite, qui leur offre l'hospitalité sous son toit. Pour divertir leurs hôtes, ses enfants exécutent un trio pour deux flûtes et harpe. Le récitant, accompagné par un chœur a cappella, conclut l'œuvre après avoir annoncé le sacrifice de Jésus une fois devenu adulte.
Le Chœur de Chambre

Le Chœur de Chambre a été créé en 2007 par François Ithurbide pour l’interprétation de la Petite Messe Solennelle de Rossini. Il est composé de 24 à 30 chanteurs issus du Grand Chœur des Pierres Lyriques, des Chœurs du Conservatoire de Pau ou du C.N.R. de Bayonne Côte Basque.
Fonctionnant en sessions mensuelles, le Chœur de Chambre monte deux programmes par an. L’expérience du travail de chœur dans des œuvres du grand répertoire de ces chanteurs confirmés, par ailleurs habitués à chanter et jouer ensembles les parties chorales des spectacles scéniques et des oratorios avec orchestre programmés par le Festival des Pierres Lyriques, a contribué à installer une grande cohésion vocale et musicale, base de la remarquable qualité de cette formation.
Ses récentes prestations dans le Requiem de Mozart, Le Gloria de Vivaldi, le Requiem de Fauré ou encore l'enfance du Christ de Berlioz avec l'Orchestre de Nouvelle-Aquitaine sous la direction de Jean-François Heisser, ont démontré le niveau d’excellence de ce chœur. Désormais, le Chœur de chambre du festival des Pierres Lyriques attire un grand nombre de chanteurs amateurs de tout le département des Pyrénées-Atlantiques désirant pratiquer le chant choral de haut niveau.
L'Ensemble Orchestral

L’Ensemble Instrumental des Pierres Lyriques voit le jour dans une forme réduite (12 musiciens) sous l’impulsion de Samuel Jean en 2022. Il a été créé dans le but de développer les spectacles lyriques, jusqu’alors interprétés avec deux pianos. À partir de 2012, il devient l’Orchestre des Pierres Lyriques. Il est constitué de 33 musiciens, parfois plus selon les œuvres, qui viennent pour la plupart de l’OPPB et du CNSMDP.
Samuel Jean, Direction Musicale

crédit photo Manuel Braun
Chef d’orchestre et pianiste, Samuel Jean est un musicien complet et intéressé par toutes les formes et les styles musicaux. Si l’opéra et la musique symphonique représentent une belle part de son activité, sa curiosité l’amène à collaborer avec des artistes aussi variés que Damon Albarn, Amjad Ali Khan, Juan Carmona, Thomas Enhco, Isabelle George, les Dakh Daughters pour n’en citer que quelques-uns.
Premier chef invité de l’Orchestre National Avignon Provence de 2013 à 2020, il a largement pu y démontrer l’étendue de son répertoire en dirigeant plus de 300 représentations de concerts symphoniques et d’opéras, de Bach à des créations contemporaines. Il a grandement contribué à la reconnaissance de cet orchestre et à sa labellisation Orchestre National, notamment par une implication forte dans les actions culturelles et pédagogiques ainsi que dans sa volonté de développer une politique discographique conséquente, notamment sur la musique française lyrique et concertante de la fin du XIXème siècle et le début du XXème pour des labels tels que Decca, Naive, Klarthe et récemment le Palazetto Bru Zane ou son enregistrement de O mon bel Inconnu de Reynaldo Hahn a reçu un accueil magnifique en France et à l’étranger.
Il a également enregistré pour le label Deutsche Grammophon, le disque « Yes », unanimement salué par la critique, de la soprano Julie Fuchs avec l’Orchestre National de Lille.
Chef de chant de formation, diplômé du CNSM de Paris, Samuel a dirigé plus d’une cinquantaine d’opéras dans des maisons telles que le Théâtre du Châtelet, l’Opéra Comique, le théâtre Royal de la Monnaie, l’opéra National de Montpellier, l’Opéra National de Bordeaux, l’Opéra de Marseille, le festival d’Aix en Provence, le festival de Salzbourg…
Dans le domaine symphonique, Samuel Jean a dirigé des orchestres tels que le Philharmonique de Radio-France, l’orchestre National d’ Ile de France, l’orchestre National Bordeaux Aquitaine, l’orchestre National de Strasbourg, l’orchestre Philharmonique Royal de Liège, au théâtre des Champs-Elysées, à la Philharmonie de Paris, à la Maison de la Radio, Salle Pleyel, festival de le Roque d’Anthéron…
Pianiste accompagnateur reconnu, Samuel Jean a enregistré deux disques consacrés aux mélodies de Massenet et de Pierné avec la soprano Sabine Revault d’Allonnes et le baryton Thomas Dolié. Il a également récemment accompagné la soprano Véronique Gens et la Mezzo Stéphanie d’Oustrac, ainsi que le trompettiste Romain Leleu avec lequel il collabore depuis plusieurs années. Il est également un invité régulier du Châtelet Musical Club.
Samuel Jean a été de 2005 à 2013 professeur des ensembles vocaux au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et est depuis 2004, le directeur artistique du Festival Pierres Lyriques en Béarn des Gaves.
C’est la diversité et la curiosité qui jalonnent son parcours depuis 20 ans, oscillant entre opéras et œuvres symphonique du répertoire, créations lyriques ou symphoniques, croisement des musiques, direction d’orchestre et piano, grandes salles ou petits villages et qui font de Samuel Jean un musicien complet et riche de toutes ces expériences.
François Ithurbide, chef de Chœur

crédit photo Jean Sarsiat
Diplômé en Musicologie, 1er prix de clarinette du Conservatoire de Bayonne-Côte Basque, Diplômé du CNR de Bordeaux en Chant (DFE mention TB à l'unanimité et médaille d'or en Art Lyrique), François Ithurbide chante un vaste répertoire de musique sacrée (messes et oratorios de Campra, Bach, Haydn, Mozart, Beethoven, Donizetti, Rossini, Schubert, Saint-Saëns, Puccini, Duruflé, Tippet) et s’affirme à la scène dans les rôles de basse-buffa, notamment dans le répertoire de Rossini et d'Offenbach.
Il participe aussi aux créations du compositeur Jacques Ballue (1999 : Kante Luzea , 2001 : Hommage à Canteloube Cants deü Sud , pour baryton, soprano et orchestre, œuvre dont il a fait l’enregistrement discographique.)
Il crée en 2000 l’Association Pierres Lyriques en Béarn des Gaves, en 2001 le Grand Choeur des Pierres Lyriques qu’il dirige dans le grand répertoire de musique sacrée, et en 2007 le Chœur de Chambre pour, notamment, la Petite messe solennelle de Rossini, le Stabat Mater de Dvorak, le Gloria et le Stabat Mater de Poulenc, les Sept paroles du Christ en Croix de Franck… Il est également chef de chœur des productions lyriques de l'Association Luis Mariano d'Irun.
Il a mis en scène les opéras de jeunesse de Rossini, Les mamelles de Tiresias de Poulenc ainsi que la plupart des grands opéras-bouffes d’Offenbach dans le cadre du Festival des Pierres Lyriques (Orphée aux Enfers, La Périchole, La Belle Hélène, La Grande Duchesse de Gérolstein).
Régulièrement invité en Espagne par l’Association Luis Mariano d’Irun, il a signé depuis 2006 les mises en scène de L’Elisir d’Amore de Donizetti, Sonnambula de Bellini, La Traviata, Rigoletto, Il Trovatore de Verdi , La Bohème de Puccini, Cosi fan tutte de Mozart, Carmen de Bizet, Roméo et Juliette de Gounod, Il Barbiere di Siviglia de Rossini, La Traviata de Verdi (nouvelle production). En 2018 il met en scène Turandot de Puccini, et en 2019 Werther de Massenet, mise en scène dans laquelle il interprète également le Baillis. Il signe en 2021 la mise en scène de Don Giovani de Mozart et assurera celle de La fille du régiment de Donizetti en novembre 2022.
Yves Saelens, ténor : le récitant

Diplômé du Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles, où il étudie avec Dina Grossberger, Yves Saelens continue sa formation au Juilliard Opera Center à New York avec Ed Zambara. Lauréat de plusieurs concours prestigieux, il a reçu le titre de « jeune musicien de l’année 2005 », décerné par l’Union de la Presse Musicale Belge. Il participe à de nombreuses masterclasses, notamment avec Christoph Eschenbach, Helmut Deutsch, Marilyn Horne, Christa Ludwig et James Levine.
Il fait ses débuts à l’opéra sous les traits de Paolino (Il Matrimonio Segreto) puis interprète plusieurs rôles du répertoire mozartien avant d’aborder un plus large répertoire avec, entre autres, Lakmé (Gérald), Lulu (Alwa), Il Viaggio a Reims (Belfiore), Die Meistersinger (David) et Jenufa (Stewa). Récemment on a pu le voir dans La Clemenza di Tito (Titus) à l’Opéra de Frankfurt, dans La Strada de Van Hove (Il Matto) à l’Opéra Flamand, et dans Così fan Tutte (Ferrando) à l’Opéra de Liège.
Yves Saelens se produit à travers l’Europe, aux Etats-Unis et au Japon, et chante sous la baguette de chefs d’orchestre tels que Serge Baudo, Helmut Rilling, Sigiswald Kuijken, Marc Minkowski, René Jacobs, Christoph Rousset, Peter Schreier… Il se produit régulièrement en récital de mélodies et en concert avec les grands oratorios de Bach, Mozart, Haydn, Schumann, Haendel, Beethoven, Britten…
Il interprète les rôles de Male Chorus (The Rape of Lucretia de Britten) à l’Opéra Flamand, Filippo (L’Infedelta Delusa) au Festival d’Aix-en-Provence et à l’Opéra de Monte-Carlo, Affaires Etrangères à l’Opéra de Montpellier, Kunz Vogelgesang (Die Meistersinger) au Liceu de Barcelona, Don Ottavio (Don Giovanni) à Weimar, Friederike de Lehar et Adgar Linton (Wuthering Heights) au Festival de Montpellier, Titus (Clémence de Titus) à Tours, Admeto (Alceste) et Tamino (Zauberflöte) à Leipzig.
Il chante le rôle de Festus (Premiere Legende de Wagemans) à l’Opéra d’Amsterdam, Le Doyen (Cendrillon), le second Juif (Salomé) au Théâtre Royal de la Monnaie, le rôle titre d’Idomeneo au Grand Théâtre de Tours, un Officier (Thérèse de Massenet) au Festival de Radio France et de Montpellier le Tambour major (Wozzeck) à l’Opéra d’Avignon, à l’Opéra de Limoges, l’Opéra de Rouen, Renard de Stravinsky à la Cité de la Musique avec l’Ensemble Intercontemporain, André (La Vivandière de Godard) au festival de Radio France et de Montpellier, Don Ottavio (Don Giovanni) au Grand Théâtre de Tours, Don Ottavio (Don Giovanni) à l’Opéra de Reims, Ferdinand ( The Tempest de Thomas Adès) à Frankfort.
Plus récemment, il interprète le rôle de Tikhon (Katia Kabanova) à l'Opéra d'Avignon, le premier Commissaire (Dialogue des Carmélites) au Théâtre Royal de la Monnaie, Le Père (Le Pavillon d'Or) à l'Opéra National du Rhin, Alwa (Lulu) à Leipzig, Das Lied von der Erde au Festival de Saintes, (Tamerlano) à l'Opéra de Francfort, Ivo Marïen (De Kinderen der Zee) à la Monnaie de Bruxelles.
Parmi ses projets, la Trilogie Da Ponte , ainsi que le rôle de Valzacchi (der Rosenkavalier) au Théâtre Royal de la Monnaie...
Isabelle Druet, Mezzo-soprano : Sainte Marie

"L’étoile de la soirée, c’est comme souvent Isabelle Druet: même lorsqu’elle ne chante pas, elle capte l’attention (...) et dès qu’elle ouvre la bouche, c’est l’évidence même de tout ce répertoire. Diseuse impayable, évoluant avec virtuosité sur la frontière entre le parlé et le chanté, sachant aussi bien donner dans le grotesque qu’émouvoir par la sincérité de sa tristesse amoureuse (…) la reine des métamorphoses." (Guillaume Saintagne - Forum Opéra). Isabelle Druet est l'une des mezzo-sopranos les plus appréciées de sa génération. Elle passe avec un égal bonheur de l'opéra au récital et traverse les siècles de Monteverdi à Britten avec une aisance déconcertante.
Musicienne au parcours atypique, elle se forme d'abord au théâtre, puis fait ses premières armes de chanteuse dans les musiques actuelles et traditionnelles, tout en étudiant parallèlement le chant au CNSMD de Paris. S'ensuivent rapidement de nombreuses récompenses (« révélation classique » 2007 de l’ADAMI, lauréate du prestigieux Concours Reine Elisabeth 2008, Révélation des «Victoires de la musique classique 2010», Rising Star 2013) et des engagements dans les plus grandes maisons d'opéra et auprès des ensembles les plus reconnus.
Parmi ses nombreux rôles abordés à la scène, citons Carmen à l’Opéra de Düsseldorf / Duisburg, l’Opéra National de Lorraine et l’Opéra de Saint-Étienne, le rôle-titre de L'Italiana in Algeri à l’Opéra-Théâtre de Metz, Didon (Dido and Aeneas ) en tournée nationale et à Bruxelles, Tisbé (La Cenerentola ), La Ciesca (Gianni Schicchi) et Annina (La Traviata ) à l’Opéra national de Paris, Baba la Turque (The Rake's Progress ) à l’Opéra de Nice, au Grand Théâtre du Luxembourg ainsi qu’à Caen, Reims, Rouen, Limoges, Melanto et Fortuna (Il Ritorno d'Ulisse in Patria ) au Théâtre des Champs-Elysées et à l'Opéra de Dijon, Concepción (L'Heure Espagnole) à l'Auditorium de Lyon, à la salle Pleyel et au Barbican Center de Londres, Orphée (Orphée et Eurydice ) à l'Opéra de Limoges et au Théâtre Musical de Besançon, La Sagesse, Sidonie et Mélisse (Armide de Lully) au Théâtre des Champs-Elysées, Arcabonne (Amadis de Lully à Avignon et Massy, la 3ème Dame (Die Zauberflöte) au Festival d’Aix en Provence, à la salle Pleyel, la Philharmonie de Berlin et en tournée européenne, le rôle-titre de la Périchole et Nerissa (Le Marchand de Venise ) à l’Opéra de Saint-Étienne, ou encore Béatrice (Béatrice et Bénédict) et Cassandre (La Prise de Troie ) au Festival Berlioz de la Côte Saint-André ...
Sollicitée par de nombreux orchestres et ensembles, elle s’est produite sous la direction de chefs tels que François-Xavier Roth, Leonard Slatkin, René Jacobs, Raphaël Pichon, Laurence Equilbey… aux côtés du London Symphony orchestra, du Gürzenich Orchester, de la Tonhalle-Orchester Zürich, du Detroit Symphony Orchestra, du BBC National Orchestra of Wales, de l’Orchestre national de Lyon, de l’Orchestre de Liège, de l'Orchestre National de Belgique, de l'Orchestre Philharmonique du Luxembourg, de l’ensemble Pygmalion, des Arts Florissants, des Berliner Barocksolisten, d’Insula orchestra, pour n’en citer que quelques-uns.
En récital, c'est accompagnée des pianistes Anne Le Bozec, Johanne Ralambondrainy, Wanessa Wagner, Georges Pludermacher, Camille et Abdel Rahman El Bacha, Stéphane Jamin, de l'organiste Thierry Escaich, du violoncelliste Christian-Pierre La Marca ou encore du quatuor Giardini qu'elle donne de nombreux concerts sur les plus grandes scènes internationales.
La discographie d’Isabelle Druet comprend de nombreux opus, parmi lesquels on peut citer ses multiples enregistrements avec le Poème Harmonique de Vincent Dumestre, ses récitals avec les pianistes Johanne Ralambondrainy (Jardin Nocturne) et Anne Le Bozec (Shakespeare songs), Shéhérazade et L'Heure espagnole de Ravel avec l'Orchestre national de Lyon dirigé par Leonard Slatkin, un programme Alma Mahler /Zemlinsky en compagnie de l'Orchestre Victor Hugo Franche Comté dirigé par Jean-François Verdier ou bien le DVD Il Ritorno d’Ulisse in patria avec le Concert d’Astrée d’Emmanuel Haïm.
Parmi ses projets pour la saison 2020/2021, citons les rôles de Marie (L’Enfance du Christ) avec l’Orchestre national des Pays de la Loire et de Concepción (L'Heure Espagnole) avec Les Siècles de François-Xavier Roth, ainsi que de nombreux concerts avec, entre autre, l’Orchestre de chambre de Paris, Les Siècles, l'Orchestre de Douai, l’Orchestre Victor-Hugo Franche-Comté, ou le Poème Harmonique.
Novembre 2020 - RSB artists Artists management / Agence artistique
Frédéric Caton, baryton:
Hérode et le père de famille

crédit photo Cyril Cosson
Lors de la saison 2022/2023 nous aurons la possibilité d’entendre Frédéric Caton dans quatre des plus belles maisons d’opéra de l’hexagone : il sera tour à tour Brander (La Damnation de Faust) à l’Opéra de Monte-Carlo, Bartolo (Le Nozze di Figaro) à l’Opéra national du Capitole de Toulouse, Horatio (Hamlet) à l’Opéra national de Paris et le Marquis de la Force (Dialogues des Carmélites) à l’Opéra national de Bordeaux.
Ancien membre de l'Atelier lyrique puis de la troupe de l’Opéra national de Lyon, il y a interprété quatre saisons durant de nombreux rôles, tels que Colline (La Bohème), le Moine (Don Carlo), Sarastro et le Sprecher (Die Zauberflöte), Bartolo (Le Nozze di Figaro), Don Fernando (Fidelio)…
Depuis lors, Frédéric Caton est régulièrement invité sur les scènes du monde entier : Opéra de Paris, Scala de Milan, Staatsoper de Berlin, Liceu de Barcelone, Grand Théâtre de Genève, Accademia Santa Cecilia à Rome, Royal Albert Hall de Londres, Opéra de Monte-Carlo, Salzburger Festspiele, Concertgebouw d’Amsterdam, Konzerthaus de Vienne, Theater an der Wien, Barbican Center de Londres, festival de Ravenne, Chorégies d’Orange, Festival d’Édimbourg… ainsi que dans la plupart des grandes maisons d’opéras françaises.
Parmi les nombreux enregistrements auxquels il a pris part, citons L’Enfance du Christ avec la Chapelle Royale et Philippe Herreweghe (Harmonia Mundi), Huit scènes de Faust de Berlioz avec Yutaka Sado, Werther de Massenet, La Damnation de Faust de Berlioz et Docteur Faustus de Busoni (récompensé par un Grammy Award) avec Kent Nagano, Guillaume Tell sous la direction d'Antonio Pappano, Phaëton avec les Talens Lyriques ou encore Les Troyens de Berlioz dirigés par John Nelson.
Frédéric Caton est représenté par l'agence RSB Artists depuis 2009.
Thomas Dolié, baryton:
Saint-Joseph

crédit photo Julien Benhamou
Rapidement couronnée d’une Victoire de la Musique Classique dans la catégorie «Révélation artiste lyrique 2008», la carrière du baryton Thomas Dolié l’a déjà vu se produire, entre autre, sur les scènes de l’Opéra national de Paris et de l'Opéra de Cologne (Ramiro dans L’Heure espagnole), du Komische Oper de Berlin (Abramane dans Zoroastre), de l’Opéra de Zurich, de l’Opéra national de Lyon et de l’Opéra national du Rhin (Adamas et Apollon dans Les Boréades), de la Deutsche Kammerphilharmonie de Brême (Golaud dans Pelléas et Mélisande), de l’Opéra national de Bordeaux (Figaro dans Le Barbier de Séville, Guglielmo dans Cosi fan Tutte), du Théâtre du Capitole de Toulouse (Fritz dans Die Tote Stadt), de l’Opéra Royal de Wallonie et de l’Opéra Comique (Giacomo dans Fra Diavolo) … ou encore dans la plupart des théâtres français, notamment lors de la tournée française puis mondiale de l'adaptation de La Flûte enchantée par Peter Brook (rôle de Papageno).
Interprète hors pair, Thomas Dolié est régulièrement invité à chanter le répertoire d’oratorio, de Lieder ou d’opéra en version de concert avec orchestre ; on l’a entendu dans L’Enfance du Christ avec l’Orchestre de la Scala de Milan et le Gürzenich Orchester, les Lieder eines farhenden Gesellen de Mahler avec l’Orchestre national Bordeaux-Aquitaine, L’Île du Rêve de Hahn avec le Münchner Rundfunkorchester, L’Heure Espagnole avec le London Symphony Orchestra, Pelléas et Mélisande avec la Deutsche Kammerphilharmonie de Brême, la Passion selon Saint-Jean avec le choeur Accentus et Insula Orchestra, la 9ème Symphonie de Beethoven avec l'Orchestre national de Lyon, la Passion selon Saint-Matthieu avec les Musiciens du Louvre, le Requiem de Fauré avec l'Orchestre national de Bordeaux Aquitaine, le Gürzenich-Orchester Köln et Insula Orchestra, le Requiem de Brahms avec l'Orquestra simfònica de Barcelona i nacional de Catalunya ...
Il collabore par ailleurs avec de nombreux ensembles baroques, dirigés par des chefs comme Raphaël Pichon, György Vashegyi, Marc Minkowski, Emmanuelle Haïm, Vincent Dumestre, Hervé Niquet ou Christophe Rousset et donne des récitals avec piano aux côtés d’Olivier Godin, Anne Le Bozec, Susan Manoff …
A noter pour la saison 2021/2022: Le Comte (Le nozze di Figaro) à l’Opéra national de Bordeaux puis au Gran Teatre del Liceu, Argante (Rinaldo) à l’Opéra de Rennes et en tournée, le Vizir (Les Abencérages de Cherubini) et Nicanor (Herculanum de David) à Budapest, ou encore des airs de Jean-Philippe Rameau donnés avec Les Musiciens du Louvre de Marc Minkowski à Toulouse et Moscou et une série de concert avec le Requiem de Mozart aux côtés du Concert de la Loge.
Thomas Dolié est représenté par l'agence RSB Artists depuis 2009.