#pierres lyriques
crédit photos : Caroline Doutre
Programme :
Mozart : Sonate K280
Debussy : Masques
Silvestrov : Bagatelles I-XIII / Bagatelle I
Tchaïkovsky : Les Saisons op.37a
Grieg : 5 pièces lyriques
Récital lyrique
Gershwin & co
Axelle Fanyo / Samuel Jean
crédit photo Capucine de Chocqueuse
crédit photo Manuel Braun
1ère partie
Kurt Weill :
1- La complainte de la seine
2- Je ne t'aime pas
3- Youkali
Negro spiritual :
Sometimes I feel like a motherless child
Bolcom : Cabaret songs
1- Toothbrush time
2- Amor
3- George
Gershwin :
I love you Porgy (piano solo)
Summertime (Porgy and Bess)
‘S Wonderful
A foggy Day
Fascinating Rythm
Théâtre musical
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Les Années Folles
Avec Laetitia Ithurbide, Scott Emerson, François Ithurbide, Damien Guille.
Conception et écriture : François Ithurbide
Suite à la première guerre mondiale, un mouvement d’euphorie et de libération fut annoncé en France. C’était une période d’effervescence et de bouillonnement marquée par la découverte du plaisir de s’amuser et un engouement pour la culture, voilà pourquoi on lui attribué le qualificatif d’années folles. A Paris par exemple, les habitants étaient entraînés dans une frénésie aussi bien culturelle que sociale. On voyait la ville se métamorphoser au gré des constructions Art Déco, les automobiles, l’électroménager…Le mot d’ordre de cette époque était la fête parce qu’elle permettait aux gens d’oublier l’horreur de la guerre.
Pourquoi les années folles ?
On a appelé les années 20 par années folles parce qu’il s’agit d’une période d’intense soulagement et de libération, après cinq longues années d’un conflit qui avait mobilisé toutes les forces du pays. La censure et l’austérité économique ont accablé toutes les couches de la population, une saignée sans précédent. La Belle Époque était bel et bien révolue et une nouvelle période est venue apporter des solidarités et des mutations.
Les années folles étaient avant tout un véritable phénomène culturel, marqué par la créativité et l’exubérance. Leur épicentre fut le quartier parisien de Montparnasse, où se rassemblaient, dans un triangle formé par les cafés le Dôme, la Coupole et la Rotonde, toute une bohème cosmopolite de peintres, de sculpteurs , de photographes et de modèles, ainsi que de nombreux écrivains, dont ceux du mouvement surréaliste et les Américains de la lost generation.
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Les femmes qui ont marqué les années folles
Parmi les femmes qui ont marqué cette décennie on peut citer Jeanne Bourgeois, alias Mistinguett. Mais la véritable « Reine de Montparnasse » est Kiki de Montparnasse (Alice Ernestine Prin), baptisée ainsi par l’artiste japonais Foujita. Elle fut l’égérie de Tout-Paris et artiste animant le quartier pendant les années folles. Elle était l’amante du photographe Man Ray et son modèle favori. Leur histoire d’amour a été immortalisée par leurs œuvres communes telles que la fameuse photographie du Violon d’Ingres où Man Ray la représente en violoncelle érotique.
​Les années folles en Amérique et en Europe
Les États-Unis ont connu une croissance rapide reposant sur une augmentation de la production industrielle et de la spéculation boursière. Seuls les agriculteurs furent éliminés de cette prospérité à cause de la baisse des prix des produits de gros.
Entre 1925 et 1926, l’Europe a enfin désamorcé la crise économique de la première Guerre en passant à une phase croissance. Grâce aux investissements à l’étranger, la France a pu connaitre une hausse rapide de sa production industrielle et son commerce devint excédentaire. Quant à l’Allemagne,elle a été soumise au paiement de très importantes indemnités de guerre, ce qui l’introduit dans un marasme économique au début de la décennie (effondrement de la monnaie et inflation considérable). Mais les énormes prêts consentis par les banques américaines, lui ont permis par la suite de retrouver la croissance. Le Royaume-Uni a aussi été confronté à l’inadaptation de son appareil industriel, désormais obsolète, et n’a pas réussi à retrouver son équilibre économique au cours des années 1920.
Les années folles, ou la créativité dans tous ses états
La folie des années 1920 est caractérisée par la course aux plaisirs, le développent des arts, du théâtre, du cinéma, de l’automobile, etc. Elle se caractérise par de nombreuses nouveautés, à l’image de l’apparition du jazz, de la radio, du cinéma ou de l’électroménager. À Paris par exemple le quartier Montparnasse fut l’emblème de ce renouveau. Le plaisir et l’exubérance étaient les maîtres mots de ce mode de vie. C’est l’époque de Joséphine Baker, de l’Art déco, des créations de Coco Chanel. C'est l'époque de la création sans limite, de l'expérimentation créative.
Concert du Chœur de Chambre
Magnificat de Jacques Ballue
Programme
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Jacques Ballue:
Magnificat
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Ariel Ramirez :
Alfonsina y el mar
Astor Piazzolla :
Ave Maria
Grand Concert
L'enfance du Christ de Berlioz
Yves Saelens, ténor : le récitant
Isabelle Druet, mezzo-soprano : Sainte Marie
Frédéric Caton, baryton : Hérode et le père de famille
Thomas Dolié, baryton : Saint-Joseph
Chœur et Ensemble Orchestral des Pierres Lyriques
Direction des Chœurs : François Ithurbide
Direction Musicale : Samuel Jean
Première partie
Le Songe d'Hérode.
Le roi Hérode se lamente sur la grandeur et la solitude des monarques. Sujet à une vision nocturne récurrente, il convoque des devins juifs, qui lui déclarent qu'« un enfant vient de naître qui fera disparaître [son] trône et [son] pouvoir ». Pour se prémunir des maux qu'on lui annonce, il décide la mise à mort de tous les premiers-nés.
(Indication de Berlioz : « Après un silence dont la durée devra représenter la valeur d'environ 8 ou 9 mesures, on passera, sans autre interruption, à la "Scène de la Crèche". »)
Dans une étable, la Vierge Marie prend soin de l'Enfant Jésus. Les anges informent la Sainte Famille qu'un danger la menace et qu'elle doit quitter au plus tôt la Judée.
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Deuxième partie
La Fuite en Égypte.
Réunis devant l'étable, les bergers disent adieu à la Sainte Famille, dont la fuite commence.
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Troisième partie
L'Arrivée à Saïs.
Éconduits brutalement par les Romains puis par les Égyptiens, les fugitifs épuisés sont recueillis par un père de famille ismaélite, qui leur offre l'hospitalité sous son toit. Pour divertir leurs hôtes, ses enfants exécutent un trio pour deux flûtes et harpe. Le récitant, accompagné par un chœur a cappella, conclut l'œuvre après avoir annoncé le sacrifice de Jésus une fois devenu adulte.