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Concert du Chœur de Chambre

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Programme

Antonin Dvořák : Messe en Ré Majeur opus 86

 

 Joseph-Guy Ropartz :

Psaume 136

Direction musicale, François Ithurbide

Accordéon, Marina Hernáez

Piano, Damien Guille

Messe en Ré d’Antonín Dvořák

La messe en ré majeur de Dvořák a été initiée par le grand architecte et mécène des arts Josef Hlavka, plus tard fondateur et premier président de l'Académie tchèque des sciences. Pour la consécration d’une chapelle qu’En 1886, Hlavka fit construire une nouvelle chapelle dans sa résidence d'été, un château à Luzany en Bohême occidentale. Lorsque la chapelle devait être consacrée l'année suivante, il demanda à son ami Dvořák d'écrire une nouvelle messe pour l'occasion. Compte tenu du but pour lequel la messe a été écrite et conscient du fait qu'elle serait interprétée par des semi-professionnels, Dvořák a opté pour une forme simple et des parties de chœur clairement disposées. La chapelle de Luzany était assez petite, il a donc également limité l'instrumentation et a écrit un accompagnement uniquement pour orgue. Mais même avec ces moyens modestes, le compositeur a créé une œuvre exquise riche en images mélodiques et harmoniques, dont la qualité exceptionnelle la destinait à bien plus qu'une simple pièce d'occasion. Dvořák a écrit la messe en grande partie dans sa résidence d'été à Vysoka, avant tout pour son propre plaisir. « Je suis heureux d'annoncer que j'ai terminé les travaux et que je suis extrêmement satisfait du résultat. Je pense que ce sera un travail qui conviendra parfaitement à son but. Cela pourrait s'appeler : foi, espérance et amour pour Dieu Tout-Puissant, et une expression de remerciement pour ce grand don, pour avoir eu l'opportunité de terminer avec succès un travail à la louange du Très-Haut, et en l'honneur de notre art. Ne soyez pas surpris que je sois si pieux, mais un artiste qui ne l'est pas ne peut rien faire de tel » écrit-il à son mécène. Revue de presse d'époque Avis musical, 1er décembre 1894 : « Parmi les productions musicales importantes du mois écoulé figure l'Office de communion en ré majeur d'Antonín Dvořák (op. 86), une œuvre d'une puissance et d'un effet remarquables et pleinement digne de la grande réputation de son compositeur. Tous sont maintenant prêts à prêter une oreille attentive à tout ce que le maître bohémien peut avoir à dire ; et, bien que conscient que le lecteur aura formé une opinion exceptionnellement élevée du service, je ne peux pas m'empêcher de dire que nous avons ici un cadre du Credo qui est calculé pour créer une impression profonde et durable. C'est vraiment une magnifique pièce de musique, telle qu'elle ne peut être écrite qu'à de rares intervalles, même par un Dvořák. »

 

Psaume 136 de Guy Ropartz

Guy Ropartz est un compositeur français d’origine bretonne, né à Guingamp en 1864 et mort à Lanloup en 1955. Après avoir été l’élève de Massenet et de Dubois au conservatoire de Paris, il travailla avec César Franck pour qui il avait une grande admiration. De 1894 à 1919, il dirigea le conservatoire de Nancy et de 1919 à 1929 celui de Strasbourg. Il se retira ensuite en Bretagne, y poursuivit sa carrière de compositeur. Il devint membre de l’Institut en 1949. Le Psaume 136, pour chœur et orchestre, date de 1897, c’est-à-dire du début de la carrière de Ropartz. Le texte du psaume 136 est celui de la plainte de l’exilé, en l’occurrence celle du peuple d’Israël en captivité à Babylone au VIe siècle avant notre ère. Le texte est court, mais d’une grande violence, à la fois dans l’évocation des souffrances endurées par Israël et par l’appel à une vengeance impitoyable. La plainte de l’exilé se concrétise par un thème présenté d’abord à l’unisson, puis harmonisé. Le cheminement harmonique très complexe, très franckiste et inventif, souligne à l’évidence les tortures de l’exil à Babylone. Après un puissant accord de ré mineur à l’orgue, commence une fugue très martelée rappelant les souffrances endurées. Ensuite se formule l’appel à la vengeance qui doit s’abattre sur ceux qui ont fait tant de mal. L’effet en est saisissant. Après ce paroxysme, c’est le retour des premiers versets du psaume se terminant par les mots hélas ! hélas ! et le thème initial

François Ithurbide : Direction Musicale

Diplômé en Musicologie, 1er prix de clarinette du Conservatoire de Bayonne-Côte Basque, Diplômé du CNR de Bordeaux en Chant (DFE mention TB à l'unanimité et médaille d'or en Art Lyrique), François Ithurbide chante un vaste répertoire de musique sacrée (messes et oratorios de Campra, Bach, Haydn, Mozart, Beethoven, Donizetti, Rossini, Schubert, Saint-Saëns, Puccini, Duruflé, Tippet) et s’affirme à la scène dans les rôles de basse-buffa, notamment dans le répertoire de Rossini et d'Offenbach.

Il participe aussi aux créations du compositeur Jacques Ballue (1999 : Kante Luzea , 2001 : Hommage à Canteloube Cants deü Sud , pour baryton, soprano et orchestre, œuvre dont il a fait l’enregistrement discographique.)

Il crée en 2000 l’Association Pierres Lyriques en Béarn des Gaves, en 2001 le Grand Choeur des Pierres Lyriques qu’il dirige dans le grand répertoire de musique sacrée, et en 2007 le Chœur de Chambre pour, notamment,  la  Petite messe solennelle  de Rossini, le Stabat Mater de Dvorak, le Gloria et le Stabat Mater de Poulenc, les Sept paroles du Christ en Croix de Franck… Il est également chef de chœur des productions lyriques de l'Association Luis Mariano d'Irun.

Il a mis en scène les opéras de jeunesse de Rossini, Les mamelles de Tiresias de Poulenc ainsi que la plupart des grands opéras-bouffes d’Offenbach dans le cadre du Festival des Pierres Lyriques (Orphée aux Enfers, La Périchole, La Belle Hélène, La Grande Duchesse de Gérolstein).

Régulièrement invité en Espagne par l’Association Luis Mariano d’Irun, il a signé depuis 2006 les mises en scène de L’Elisir d’Amore de Donizetti, Sonnambula de Bellini,  La Traviata, Rigoletto, Il Trovatore de Verdi , La Bohème de Puccini, Cosi fan tutte de Mozart, Carmen de Bizet, Roméo et Juliette de Gounod, Il Barbiere di Siviglia de Rossini, La Traviata de Verdi (nouvelle production). En 2018 il met en scène Turandot de Puccini, et en 2019 Werther de Massenet, mise en scène dans laquelle il interprète également le Baillis. Il signe en 2021 la mise en scène de Don Giovani de Mozart et assurera celle de La fille du régiment de Donizetti en novembre 2022.

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Damien Guille : piano

Né le 26 novembre 1976, il débute l’apprentissage du piano à l’école de musique d’Orthez (Pyrénées-Atlantiques) à l’âge de 11 ans.

Il étudie ensuite dans les Conservatoires de Bayonne, Pau, Bordeaux et Toulouse et obtient le Diplôme d’Etudes Musicales (Formation musicale, piano et musique de chambre). Il suit un cursus d’harmonie et composition. Il obtient ensuite l’attestation de fin de cycle de perfectionnement en piano ainsi que le Diplôme d’Etat de professeur de piano

Depuis plus de 20 ans il est professeur de piano titulaire à temps plein dans les Ecoles de musique d’Orthez et de Salies-de-Béarn (Pyrénées-Atlantiques).

Damien Guille est pianiste- accompagnateur de plusieurs chœurs dans le Sud-Ouest, notamment ceux des Pierres Lyriques avec lesquels il travaille depuis de très nombreuses années. Depuis 2018, il est également régulièrement invité à jouer dans le spectacle de théâtre musical du Festival des Pierres Lyriques (Et la paix nous fût donnée…, Monsieur Offenbach restera chez lui…).

Compositeur, il a écrit 3 recueils d’ « Etudes expressives » éditées chez Henry Lemoine.

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